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Une nouvelle prometteuse. Le professeur australien Richard Scolyer, atteint d’un cancer du cerveau de stade 4, n’avait théoriquement aucune chance de survivre à cette maladie incurable à un stade aussi avancé. Connu pour son travail de recherche sur le traitement du mélanome, Richard Scolyer s’est basé sur ses propres travaux pour mettre au point un traitement qu’il a expérimenté sur lui-même afin de tenter de se soigner. Le 14 mai dernier, il annonçait sur le réseau social X qu’il est en rémission.

Un traitement risqué

Le professeur le savait, tester sur lui un traitement d’immunothérapie combinée préopératoire était risqué. « En entreprenant un traitement expérimental risquant de raccourcir sa vie, il a fait progresser la compréhension du cancer du cerveau et profite aux futurs patients », a déclaré l'Université de Sydney en annonçant le prix Australien de l'année pour les professeurs Scolyer et Georgina Long. Déclaration relayée par le média Sky News qui a expliqué que « les professeurs, qui sont également codirecteurs médicaux du Melanoma Institute Australia, ont rendu la maladie curable grâce à leur approche d'immunothérapie, qui active le système immunitaire du patient. » Interrogé en février dernier par Sky News, le professeur Scolyer avait déclaré que « le risque de réactions indésirables majeures à ce type de médicaments est assez élevé, mais je l'ai eu sans problème jusqu'à présent, donc je ne pourrais pas être plus heureux et j'espère que cela sera stationnaire encore un certain temps. »

Un traitement qui permet de comprendre davantage le cancer du cerveau

Le traitement qu’a mis au point le professeur Scolyer présente certes des risques, mais il peut permettre d’ouvrir la voie à de nouvelles approches de traitement pour le cancer du cerveau. « Nous avons montré que l’on peut activer le système immunitaire et le faire très bien et c'est maintenant une première étape fondamentale pour changer le domaine et la manière dont les médicaments sont explorés dans le cancer du cerveau », a déclaré la collègue du professeur Scoyler, Georgina Long.

Comme le précise Sky News, le professeur Scolyer espère que la tumeur ne réapparaîtra pas. En effet, selon le médecin, le délai moyen avant la récidive de la tumeur cérébrale de grade 4 dont il souffrait est de six mois.

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