Cancer du sein : Carla Bruni révèle avoir été atteinte de la maladieabacapress

« Il y a 4 ans, j’ai été diagnostiquées d’un cancer du sein. » Le 4 octobre dernier, Carla Bruni révélait avoir été atteinte d’un cancer du sein, quatre années auparavant.

En ce mois d’Octobre Rose, mois de sensibilisation au dépistage du cancer du sein, l’ex mannequin alerte sur la nécessité de faire une mammographie afin de diagnostiquer de façon précoce un cancer du sein qui pourrait devenir agressif.

L’épouse de Nicolas Sarkozy estime qu’elle a été chanceuse face à la maladie : « Mon cancer n'était pas encore agressif. Pourquoi ? Pas parce qu'il n'a pas eu le temps de le devenir. Chaque année, à la même date, je réalise une mammographie. »

Cancer du sein : quel est l’intérêt du dépistage ?

Chaque année, ce sont 12 000 femmes en moyenne qui décèdent d’un cancer du sein.

Cette maladie, délicate à diagnostiquer étant donné la complexité et les différentes formes qu’elle peut prendre, peut être diagnostiquée de façon précoce grâce au dépistage afin d’éviter qu’elle n’évolue vers une forme agressive.

Pour cela, les femmes âgées de 50 à 74 ans sont invitées, par l’Institut national du Cancer, (Inca) tous les deux ans, à effectuer une mammographie de dépistage.

« Le dépistage permet de détecter tôt une éventuelle anomalie ou un cancer, avant l'apparition de symptômes. Cette détection précoce augmente les chances de guérison : elle permet à 99 femmes sur 100 d’être en vie 5 ans après le diagnostic. Par ailleurs, les cancers détectés à un stade précoce nécessitent, en général, des traitements moins lourds et moins agressifs, avec moins de séquelles » précise le livret d’informations de l’Inca sur le dépistage du cancer du sein.

Mammographie de dépistage : comment se déroule l’examen ?

Une fois son invitation reçue, les Françaises peuvent participer à une mammographie de dépistage de cancer du sein. Il suffit de prendre rendez-vous dans un centre de radiologie. L’examen est totalement pris en charge.

Plusieurs clichés de la poitrine sont réalisés sous différents angles, ces images sont ensuite interprétées par les radiologues.

Dans le cas où l’image est jugée anormale, un bilan diagnostic immédiat est effectué. Il s’agit d’examens complémentaires directement réalisés sur place, des clichés supplémentaires. Un bilan diagnostic différé peut être aussi réalisé à l’aide de clichés complémentaires 4 ou 6 mois après. Une IRM peut aussi être prévue, en cas de doute important, ou une biopsie. Ensuite, soit la lésion est infirmée, soit elle est confirmée et la patiente bénéficie d’une prise en charge thérapeutique.

Dans le cas où l’image est jugée normale, elle est envoyée en deuxième lecture qui est effectuée dans un centre de dépistage. Si l’image est jugée normale, la patiente reçoit le compte rendu définitif d’une lecture normale. Dans le cas où l’image est jugée anormale, le cas de figure est le même que pour une première lecture jugée anormale.

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