Vive et brutale, la douleur arrive sans prévenir. Cette maladie articulaire chronique qui touche les articulations se manifeste par des poussées avec des périodes d’accalmie. Les recherches ont évolué pour améliorer le quotidien des personnes qui en souffrent. Pour le Dr Patrick Sichère rhumatologue spécialiste de la douleur et auteur de la bande dessinée " Aie ! La douleur se traite avec humour des éditions Fluide Glacial ", des moyens simples existent pour aider les personnes souffrantes de cette maladie auto-immune.
Selon l’Inserm, institut national de la santé et de la recherche médicale, indique cette maladie touche entre 0,5 et 1% de la population. Deux à trois fois plus fréquente chez les femmes, elle apparaît souvent entre 30 et 50 ans avec un pic aux alentours des 45 ans.
" Plus tôt elle est diagnostiquée et traiter, plus simple sera le quotidien des personnes "
La douleur est la caractéristique la plus fréquente de cette pathologie. Celle-ci s’explique par un enraidissement et un gonflement des articulations. " Les parties du corps les plus exposés sont les poignets et les mains ", indique le Dr Patrick Sichère. Comme beaucoup de maladies inflammatoires, les symptômes sont plus présents au réveil. « Le lever est souvent difficile pour les patients. Après quelques pas, l’enraidissement s’estompe », explique-t-il. C’est ce que l’on nomme le déverrouillage matinal. Selon l’inserm, une perte d’appétit peut subvenir à la suite de la douleur.
Si elle n’est pas traitée à temps, la maladie évolue rapidement. Au stade évolué de la maladie, toutes les articulations peuvent être touchées : coude, épaules, genoux, chevilles. Les articulations s’altèrent, les déformations articulaires deviennent visibles, le handicap s’installe. D’où l’importance d’un diagnostic précoce. " Plus tôt elle est diagnostiquée et traiter, plus simple sera le quotidien des personnes ", indique le rhumatologue.
Heureusement, la recherche avance et fait des progrès pour améliorer la qualité de vie des personnes atteintes de cette pathologie. D ans sa bande dessinée, le Dr Patrick Sichère raconte comment mieux connaître et appréhender cette détresse.
Concernant la douleur liée polyarthrite rhumatoïde, voici un diaporama des gestes à faire que ce médecin spécialiste de la douleur a partagé avec nous.
Ne pas saisir à bout de doigt un objet
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Pour repartir la pression, il est important d’augmenter le diamètre du manche de l’objet. Cela permet de diminuer la pression sur les articulations. Il existe également des objets pour enfiler des chaussettes de contentions.
Fragmenter ses activités :
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Ne pas faire le même geste au-delà de 20 min permettra aux articulations de faire des pauses et donc de limiter l’arrivée de la douleur.
Le sport
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La sédentarité est fortement déconseillée. En pratiquant une activité physique régulière, les muscles protégeront les articulations. Les muscles lors de l’entraînement stimulent également un antalgique naturel dans les hormones. La marche nordique et la natation sont des très bons exercices.
Anticiper l’arrivée de la douleur
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Il est important de connaître les situations qui peuvent déclencher une douleur et prendre un antalgique. Le mauvais temps est d’ailleurs un déclencheur. Des récepteurs sensibles à humidité sont présents dans les articulations. Un kiné peut également aider à trouver des exercices pour mieux repartir les pressions.
Avoir un bon sommeil
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Le sommeil est indispensable. Si celui-ci est perturbé, il est nécessaire de faire un bilan de sommeil avec votre médecin et de trouver des solutions pour l’améliorer.
Médecine douce
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L’hypnose, la médiation, la musicothérapie sont des moyens très efficace pour diminuer les douleurs et apprendre à vivre avec sans qu’elle handicap.
Bien se chausser
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Les chaussures avec une semelle molle sont déconseillées. Il est important d’avoir toujours un léger talon pour éviter de trop faire travailler les articulations. Privilégié les chaussures de randonnée ou les chaussures avec des semelles en cuir.
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