Cinq zones bleues ont été répertoriées dans le monde à ce jour : l'Île d'Ikaria en Grèce, la province de Nuoro en Italie, l'île d'Okinawa au Japon, la péninsule de Nicoya au Costa Rica et la ville de Loma Linda aux Etats-Unis.
Une « zone bleue » ou « blue zone » en Anglais est une aire peuplée par une population à longévité exceptionnelle. Celle-ci présente davantage d’individus centenaires que tout autre région du monde.
Comme expliqué sur le site du professeur Michel Poulain, démographe, 7 principes propres aux « zones bleues » ont été définis : bouger naturellement, manger judicieusement, éviter le stress et dormir suffisamment, garder des liens familiaux solides, stimuler un fort soutien communautaire, respecter la planète et avoir un but dans la vie.
Un cardiologue étudie la population d’une « zone bleue »
Le cardiologue Dr Gary Fraser vit dans l'une des célèbres « zones bleues » du globe : la ville de Loma Linda en Californie qui compte environ 25 000 habitants.
Le docteur a étudié les habitudes alimentaires des habitants issus de l’Eglise adventiste (9 000 individus), pour qui la santé est un élément central de la foi.
Les adventistes suivent, pour la majorité d’entre eux, un régime alimentaire végétarien et consomment du calcium grâce à des aliments tels que les haricots, les lentilles, le tofu, les amandes, les graines et les légumes-feuilles comme les épinards. Seuls 20 % de leur apport en calcium provient du lait, du fromage et du yaourt.
Le docteur, après avoir réalisé ses recherches, est arrivé à la conclusion que le lait de vache, qu’il soit entier, demi-écrémé ou écrémé, semble être associé à un risque plus élevé de cancer du sein et de la prostate.
Ce cardiologue a supprimé le lait de vache de son alimentation
Suite à sa découverte, le cardiologue a exclu le lait de vache de son alimentation. A ce jour, il continue de consommer du fromage. Selon lui, les effets du fromage sur l’organisme ne sont pas les mêmes que le lait. Le fromage n’augmenterait pas les risques de cancer du sein et de la prostate comme le lait de vache.
Il ne sait pas exactement quel est le mécanisme derrière le lien entre le lait et le cancer, mais il soupçonne qu'un lien existe entre consommation de lait et hormones.
Par la suite, le docteur souhaite connaître le lien entre la consommation de lait de vache et la mortalité humaine comme l’a expliqué Insider : « Il est ouvert à l'idée que la consommation de lait n'a peut-être pas beaucoup d'effet sur les décès précoces, puisque la plupart des diagnostics de cancer du sein et de la prostate sont des affections permettant la survie. »
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