Tomate : pourquoi faut-il la manger cuite plutôt que crue ? Istock
Sommaire

C’est la reine de nos assiettes en été. A raison. Rafraîchissante, légère (à peine 20 Kcal pour 100 g), goûteuse, acidulée, elle se suffit à elle-même ou se marie facilement.

Mais surtout elle cumule les bons points nutritionnels : riche en vitamines (C notamment, entre 10 et 30 mg aux 100 g mais aussi en vitamines du groupe B), elle est aussi très intéressante pour sa teneur en fibres (qui rassasient et participent à la bonne santé intestinale), et plus encore pour sa richesse en antioxydants (qui luttent contre les radicaux libres et donc contre le vieillissement cellulaire) et en caroténoïdes, des pigments qui lui donnent sa jolie couleur rouge/orange et que notre corps ne sait pas produire (ils sont obtenus via l’alimentation uniquement).

Une mine d’antioxydants bons pour la santé

Or les caroténoïdes ont de sacrés atouts santé : plusieurs études ont montré qu’ils pouvaient diminuer le risque de cancer (sein, côlon, prostate…), qu’ils préservaient la santé oculaire et cardiovasculaire ou encore qu’ils étaient tout bénéfices pour notre peau.

Ce pigment, l’un des plus puissants antioxydants du règne végétal, est indiscutablement son point fort… en particulier quand on la mange cuite !

Parmi les caroténoïdes, la tomate affiche une bonne teneur en lycopène. Ce pigment, l’un des plus puissants antioxydants du règne végétal, est indiscutablement son point fort… en particulier quand on la mange cuite !

Des concentrations en lycopène jusqu’à 16 fois plus élevées !

A titre de comparaison, la tomate crue affiche des taux de lycopène qui oscillent entre 3 et 8 mg aux 100 g quand la même tomate cuisinée grimpe à près de 30 mg et que le concentré de tomate apporte 16 fois plus de ce précieux micronutriment.

Le lycopène, plus concentré dans les tomates cuites, est aussi mieux assimilé par notre organisme sous cette forme (sa biodisponibilité augmente).

Comment la préparer cuite en été ?

Bien sûr quand il fait très chaud, on est plus tenté par une tomate crue, bien fraîche, à la croque au sel ou en salade. Toutefois, on peut facilement la préparer cuite en été, voire la consommer cuite et froide.

Comment ? Pensez aux tomates confites au four (tomates-cerises assaisonnées d’un filet d’huile d’olive et de fleur de sel, à faire confire au four pendant une petite heure à 120 °C) par exemple, qui peuvent tout à fait se manger refroidies. La chakchouka (tomates et poivrons revenus à la poêle que l’on accompagne d’un œuf sur la plat) ou les tomates à la provençale (coupées en deux puis couvertes d’une persillade et passées au four) sont des plats chauds certes, mais qui fleurent bons l’été !

Profiter des antioxydants de la tomate toute l’année

Et quand on ne trouve plus de tomates de saison sur les étals ? En concentré, concassée, en coulis elle a tout bon aussi, flirte avec les sommets en teneur de lycopène et vous accompagne toute l’année. Pensez aussi aux tomates séchées (maison ou en bocaux) car le lycopène est un pigment liposoluble, c'est-à-dire qu’il se dissout mieux dans un corps gras.

Sources

*Baromètre saisonnier des fruits et légumes frais  Interfel-CNIPT/IPSOS 2017

https://www.tomates-de-france.com/les-tomates/les-bienfaits-de-la-tomate/

Notre Newsletter

Recevez encore plus d'infos santé en vous abonnant à la quotidienne de Medisite.

Votre adresse mail est collectée par Medisite.fr pour vous permettre de recevoir nos actualités. En savoir plus.