7 labels alimentaires auxquels on fait confiance en 2025

Le Label Rouge garantit “un aliment de qualité supérieure par rapport aux autres produits de sa catégorie”. Ce label alimentaire officiel au logo rouge et blanc est décerné par le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation. S’il porte sur la qualité gustative, les méthodes de production utilisées pour arriver à ce résultat supposent un produit plus sain. Il existe plus de 400 cahiers des charges de Label Rouge, homologués par les pouvoirs publics et qui varient selon la catégorie d’aliment.

Moins mais mieux : c’est le credo du label alimentaire Bleu Blanc Coeur, créé par une association française. Ce dernier améliore les modes de production et les conditions d’élevage pour optimiser la qualité nutritionnelle des aliments. Il s’engage à agir pour le respect de la biodiversité, des producteurs et des animaux, tout en restant accessible au consommateur.

Pour ce faire, les agriculteurs réintroduisent des cultures d’intérêt nutritionnel, comme les légumineuses ou les oléagineux. Les éleveurs nourrissent le bétail avec des aliments plus nutritifs et de meilleure qualité, améliorant leur santé, et par conséquent la notre. De plus, les aliments sont 100 % français. Le cahier des charges définit notamment une qualité nutritionnelle minimum à atteindre et le contrôle de la composition des aliments des animaux.

En France, les produits issus de l’agriculture biologique sont identifiables grâce au logo AB (en France), et l’Eurofeuille (en Europe). Il garantit une production 100 % bio pour les aliments bruts, et à 95 % pour les produits transformés. Cela signifie qu’ils ne contiennent aucun produit chimique de synthèse (pesticides, engrais, désherbants), aucun OGM, et respectent le bien-être animal. Or, ces paramètres ont un impact positif sur notre santé.

Mais il existe d’autres labels français gages de qualité et de respect de l’environnement ! Certains sont même encore plus exigeants, comme le label Demeter ou encore Nature et Progrès. Enfin, certains labels bio allient cette vertu à d’autres : Bio Cohérence garantit par exemple des produits bio, locaux et de saison.

Attention à d’autres indications trompeuses comme “naturel”, ou un packaging qui ferait penser à la nature : toutes ces inscriptions ne garantissent pas du bio ! Il en va de même pour la charte HVE (Haute Valeur environnementale), dont le cahier des charges est moins strict que celui du bio.

Le Nutri-Score, également un produit français mais exporté dans d’autres pays, n’est pas à proprement parler un label. Pourtant, c’est l’indication la plus parlante en ce qui concerne l’aspect santé des aliments. Il correspond à un score de A à E, qui évalue la qualité nutritionnelle des produits. La présence de bons nutriments, comme des fibres, des vitamines, des protéines ou encore des minéraux est valorisée, alors que les produits trop sucrés, trop gras, trop salés ou contenant des substances dangereuses pour la santé voient leur score baisser.

Dans l’idéal, il ne faudrait consommer que des produits A ou B, ou en tout cas éviter les D et E au maximum. Mais certaines catégories, comme le sucre ou le beurre, ne peuvent scientifiquement pas obtenir un bon score : c’est pourquoi il faut les consommer avec modération. Cet affichage n’est pas obligatoire en France, et il arrive que certaines marques arrêtent d’afficher leur Nutri-Score à mesure que la méthode de calcul devient plus stricte.

Saviez-vous qu'au-delà de cinq ingrédients, le risque qu’un aliment soit ultra-transformé augmente de 75 % ? Or, à cause notamment de leur teneur en sel et en sucres, ces aliments sont associés à un risque accru de maladies cardiaques, métaboliques, et bien d’autres.

C’est pourquoi les initiatives Nova et Siga ont vu le jour. La première classifie les produits en quatre catégories : bruts, issus de matières brutes, transformés et ultra-transformés. Siga, une start-up française, aiguise la classification avec sept catégories. Ces classements ne sont pas des labels et n'apparaissent pas sur l’emballage du produit, mais on les retrouve en installant les applications Open Food Fact (pour Nova), et Siga. Seul bémol : ces scores ne prenant pas en compte l’équilibre nutritionnel, certains aliments peuvent paraître sains alors qu’ils sont trop gras.

Lancé en 2024 par le gouvernement, le logo Origin’Info impose aux marques adhérentes d’indiquer l’origine précise des trois principales matières premières agricoles des produits. Cela nous permet de savoir s'ils respectent les réglementations françaises, ou européennes, en matière de production. Un gage d'aliments plus sains. Seulement, n’étant pas obligatoire, peu de références arborent ce logo.

D’autres appellations, reconnues par la France, se distinguent. C’est le cas de Viandes et Œufs de France, qui promet selon le ministère de l’Agriculture "de la viande et des œufs issus d’animaux nés, élevés, abattus, découpés et transformés en France". Les Appellations d'origine contrôlée ou protégée (AOC/AOP) s’appliquent quant à elles à un produit entièrement élaboré selon un savoir-faire spécifique d’un terroir, et produit dans cette région. Le premier est reconnu en France et le second au niveau européen.

En revanche, les produits qui bénéficient du logo IGP (Indication géographique protégée) ne nécessitent qu’une seule étape de la production ait eu lieu sur le territoire français. Quant au label STG (Spécialité traditionnelle garantie), il ne récompense que le savoir-faire et peut être attribué à des produits fabriqués partout. De même, les marquages "Made In France" ou "Fabriqué en France" signifient que le produit prend l’origine du pays où il a subi la dernière transformation. Enfin, un drapeau ou une carte de France sur l’emballage du produit ne garantit pas non plus une origine 100 % française.

Le commerce équitable se définit comme "un partenariat commercial, fondé sur le dialogue, la transparence et le respect, dont l’objectif est de parvenir à une plus grande équité dans le commerce mondial". Ses principaux engagements comprennent une juste rémunération et de bonnes conditions de travail pour tous les producteurs, mais aussi le respect de l’environnement et une sensibilisation du consommateur à ces questions.

Plusieurs labels alimentaires sont reconnus légalement, et sont disponibles sur le site dédié du gouvernement. Par exemple, Fairtrade ou Fair for life en font partie. Il existe également deux labels de commerce équitable uniquement français : Agri-éthique et Bio Équitable en France. Ce dernier allie en réalité le bio, l’équitable et la production française. Si le commerce équitable n’a pas un lien direct avec la santé, il participe à un monde plus durable, qui profite ainsi à tous.