La démence peut frapper n’importe qui, même avant l’âge de 65 ans. Jana Nelson, une mère de famille américaine, n’aurait jamais cru être atteinte de la maladie à seulement 50 ans. Dans une interview accordée au Daily Mail, elle raconte sa terrible descente aux enfers.
Des changements d’humeur à la fin de la quarantaine
Jamais Jane Nelson ne pensait que les changements d’humeur qu’elle vivait étaient dus à la démence. C’est en 2017 qu’elle et ses proches ont remarqué qu’elle devenait colérique et souffrait de « sautes d’humeur extrêmes » comme le précise le Daily Mail. La mère de famille était devenue instable et commençait à avoir un comportement bien souvent révélateur de démence : elle avait tendance à se répéter.
« J'avais tellement de mal à réguler mes émotions – je devenais tellement furieuse à cause de choses pour lesquelles je ne serais habituellement pas en colère, comme les gens qui me corrigeaient si je disais quelque chose de mal. Il devenait également très difficile pour moi de me calmer si j'avais des sautes d'humeur – ce qui n'était vraiment pas normal pour moi. Je n'arrivais pas à garder mon équilibre et j'ai également commencé à avoir beaucoup de mal à résoudre mes problèmes. Je savais juste que quelque chose n'allait pas » a expliqué la mère de famille au Daily Mail.
« Mon médecin ne me voit pas vivre jusqu'à la soixantaine »
Une IRM révèle, alors que la femme n’est âgée que de 50 ans, qu’elle est atteinte de démence. Pourtant, Jane Nelson n’avait aucun antécédant familial pouvant expliquer la survenue de cette maladie. « Mon médecin ne me voit pas vivre jusqu'à la soixantaine et je vais éventuellement avoir besoin de soins à domicile 24 heures sur 24» a-t-elle déclaré au Daily Mail. « Les symptômes et les tests étaient si effrayants. Je suis une femme d'affaires ayant fait des études universitaires, pourquoi ne pourrais-je pas résoudre des problèmes mathématiques simples et nommer différentes couleurs ? »
La mère de famille souffre d’une démence avancée et a un pronostic de 10 ans à vivre. Et d’après sa médecin son cerveau est encore en bon état pour un stade aussi avancé de la maladie : « Le médecin a même dit qu'elle était surprise que je fonctionne aussi bien, et elle a vu des personnes présentant des symptômes plus graves à des stades précoces de la démence. »
Un quotidien plus facile à vivre grâce aux réseaux sociaux
Ayant un sentiment de solitude, Jane Nelson a commencé à chercher des groupes de parole pour les personnes atteintes de démence sur Internet. Elle a eu des difficultés à trouver des personnes de son âge, atteintes tout comme elle de démence précoce. C’est alors qu’elle a découvert le réseau social Tik Tok. « Grâce à cela, elle a trouvé un groupe d'amis et utilise leurs expériences comme une « feuille de route » pour savoir à quoi s'attendre pour elle-même », précise le Daily Mail.
La mère de famille, sur les recommandations de son thérapeute, a créé son propre compte Tik Tok. « C'est vraiment gratifiant de savoir qu'il y a des gens qui ont besoin des mêmes conseils que moi. C'est vraiment bien qu'ils comprennent - et je n'ai pas besoin de m'expliquer » a-t-elle déclaré dans son témoignage.
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