jus de pamplemousse et de pamplemousses sur une table en bois mise au point sélectiveFotolia

Ses composés permettraient de jouer un rôle très efficace dans la prévention vasculaire. Les chercheurs de l’Unité de Nutrition Humaine (UNH) de l’Inra ont mis en lumière les effets propres des polyphénols majeurs du pamplemousse et de l’orange. Jusqu'ici les agrumes sont connus pour leurs effets bénéfiques sur la santé grâce à leur haute teneur en polyphénols. Mais cette fois, il s'agirait d'un autre principe actif décelé dans deux programmes de recherches sur l’importance de polyphénols en nutrition humaine.

Le bénéfice des fruits sur la santé est aujourd'hui clairement établi, et les agrumes, qui font partie des fruits les plus consommés, sont souvent cités en exemple. Ils sont riches "en vitamine C, associée à divers phytomicronutriments : caroténoïdes et polyphénols", précise l'Inra. Il restait à déterminer si ces micronutriments jouent un rôle dans la protection cardiovasculaire. Les chercheurs de l’UNH ont dans un premier temps mis en évidence le rôle positif de l'hespéridine, le polyphénol spécifique de l'orange, sur les vaisseaux sanguins.

Bientôt des recommandations nutritionnelles ?

Dans le cadre d'une seconde étude, les chercheurs ont étudié l'effet de la naringine, le principe actif du pamplemousse, à une dose nutritionnelle équivalente à celle d'un verre de jus. "Il a été observé chez les animaux supplémentés avec de la naringine, une réduction de la cholestérolémie et également une meilleure sensibilité à l’insuline", explique l'Inra. "Ces recherches sont déterminantes pour établir des recommandations nutritionnelles sur des couples aliments/polyphénols d’intérêt pour la santé vasculaire", précise l'étude publiée dans Innovations Agronomiques.

Une autre recherche, publiée cette fois dans la revue American Journal of Clinical Nutrition, révèle les bienfaits du pamplemousse sur la santé vasculaire de femmes ménopausées. Les chercheurs ont fait appel à 48 femmes âgées de 50 à 65 ans et celles qui consommaient 210 mg de flavanones (naringénine) sous forme de jus de pamplemousse pendant six mois présentaient un risque moindre de rigidité artérielle, par rapport aux consommatrices d'une boisson témoin. En attendant que ses vertus médicales soient officiellement reconnues, rien n'empêche d'en consommer dès que l'envie se fait sentir.

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