Tension : risque de décès prématuré
Surveillez bien votre tension, c’est elle qui révèle votre risque de décès prématuré. Une nouvelle étude affirme que la fréquence cardiaque au repos peut être utilisée comme un test pour prédire un décès éventuel dans les vingt prochaines années. Ce n’est pas une surprise, les médecins sont unanimes : une personne avec une fréquence cardiaque basse est considérée comme en bonne santé.
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Cœur : 6 poissons gras pour éviter les maladies cardiaquesMais les chercheurs du Collège de l'Université de Qingdao (Chine) ont réussi pour la première fois à quantifier précisément le risque en fonction de ce facteur. Ainsi, les gens qui ont une fréquence cardiaque au repos de 80 battements par minute (bpm) ont 45% de risques de plus de mourir à la suite d’un problème santé dans les deux prochaines décennies qu’une personne avec une fréquence cardiaque de 45 bpm.
Au repos, la fréquence cardiaque moyenne varie entre 60 bpm et 100 bpm. Les chercheurs ont constaté que le risque de mourir de maladies devient plus important d’environ 9% pour chaque dizaine de bpm en plus, 8% quand il s’agit de crise cardiaque ou d’AVC.
"L'association de la fréquence cardiaque au repos avec un risque de toutes causes de mortalité est indépendante des facteurs de risque traditionnels comme les maladies cardiovasculaires, suggérant que la fréquence cardiaque au repos est un prédicteur de la mortalité dans la population générale," a déclaré le Dr Dongfeng Zhang, principal auteur de la recherche.
21 ans d'études
Pour en arriver à cette conclusion, les chercheurs ont passé en revue pas moins de 46 études qui impliquaient près de 1,2 million de personnes suivies pendant une moyenne de 21 ans. En regardant le nombre de décès pendant cette période, ils ont constaté que sur un nombre 78.349 décès, 25.800 personnes sont décédées à la suite de problèmes cardiaques. L’équipe scientifique a constaté un lien linéaire entre la fréquence cardiaque au repos et le risque de décès.
En effet, si cette dernière atteint 90 pbm, les risques de mort prématurée seraient presque doublés. "Les preuves disponibles ne valident pas complètement la fréquence cardiaque au repos comme un facteur de risque, mais qu’il s’agit d’un marqueur de mauvais état de santé," ajoute le Dr Zhang. Ces résultats mettent en évidence l’importance d’y faire attention et surtout l’importance d’une activité physique pour la faire redescendre.
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