Conformément au souhait de ses parents, le petit Titouan né quatre mois avant terme à Saintes (Charentes-Maritime) a bénéficié d'un accompagnement de sa fin de vie depuis hier. Il est décédé ce matin.
Le CHU de Poitiers où était hospitalisé l'enfant - maintenu en vie artificiellement par un respirateur et par des apports nutritifs et sanguins - s'était au départ prononcé pour un maintien des soins, ne sachant pas comment allait évoluer son état. Les parents, eux, ne voulant pas d'une "vie de handicap" pour leur enfant avaient réclamé l'arrêt des soins.
"L'avis des parents a été entendu"
Dans un communiqué publié jeudi 18 septembre au soir, soit quelques jours seulement après la reprise médiatique de l'affaire, le CHU avait fait part de sa décision : "L'accompagnement de fin de vie est engagé." L'établissement a indiqué que "tout au long de sa prise en charge, des réunions collégiales ont très rapidement conduit l’équipe médicale à exclure tout acharnement thérapeutique. Cette attitude s’est fondée sur les données cliniques du nouveau-né et l’avis des parents a été entendu." Le cas de l'enfant a notamment été soumis à l'équipe de réanimateurs en néonatalogie de l'hôpital Antoine Béclère à Clamart. De plus, "l’état de santé du nouveau-né s’est dégradé ces dernières heures et les modalités d’accompagnement de fin de vie ont été définies en associant la famille" avait précisé le CHU.
L'arrêt de tout les traitements
La loi Léonetti qui fixe les modalités de l'accompagnement de fin de vie permet l’arrêt de "tout" traitement. La nutrition artificielle, l'hydratation ou la respiration artificielle en font partie. "Tout éventuel inconfort généré par un arrêt de traitement est pris en compte par des soins palliatifs adaptés" précise-t-elle.
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