Cette astuce simple permet de préserver sa mémoire

On ne le vous dira jamais assez, faire de l’exercice est primordial pour maintenir une bonne santé. Une nouvelle étude montre comment la course à pied peut ralentir le déclin cognitif, maintenir votre mémoire et protéger votre cerveau du vieillissement.

Le rôle de l'hippocampe

Pour mieux comprendre les effets du sport sur le cerveau, des chercheurs de l’Université Atlantic de Floride et de l’Institut polytechnique national du Mexique ont étudié les effets à long terme de la course sur le cerveau des souris. Ils se sont aperçus que les souris d’âge moyen qui pouvaient faire de l’exercice grâce à une petite roue installée dans une cage avaient moins de problèmes de mémoire liés à l’âge. "Notre étude offre des informations sur la façon dont l'exercice régulier, commencé à l'âge adulte et se poursuivant, aide à maintenir les fonctions de la mémoire pendant le vieillissement, soulignant ainsi l'importance de l'inclure l'exercice physique dans notre vie quotidienne", a affirmé Carmen Vivar, co-auteure de l'étude et chercheuse à l'Institut polytechnique national.

Les chercheurs se sont penchés sur le rôle de l’hippocampe. Située dans les lobes temporaux, l’hippocampe est responsable de la mémoire et des apprentissages (comme les habitudes, les gestes que nous faisons automatiquement, les compétences acquises au fur et à mesure que nous grandissons.) C’est souvent elle qui est en première touchée lors de développement de troubles cognitifs comme la maladie d’Alzheimer. Les troubles de ma mémoire, la désorientation des malades, les difficultés à restituer un évènement qui vient de se produire vient d’une perturbation dans l’hippocampe.

En étudiant l’hippocampe des rongeurs, les chercheurs se sont aperçus que l’exercice physique pourrait prévenir le manque de connexions neuronales présents dans l’hippocampe. "La course à pied sur de longues distances peut améliorer notre capacité de séparation des schémas, c'est-à-dire notre capacité à distinguer entre des événements et des stimuli très similaires, un comportement étroitement lié à la neurogenèse chez l'adulte, qui est l'un des premiers à présenter des déficits indiquant un déclin de la mémoire lié à l'âge", a ajouté Carmen Vivar.