homemade spinach and feta fritatta in a skilletIstock
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L’alimentation est un facteur lié à la survenue d’un certain nombre de cancers. En effet, 5,4 % des cancers sont dus à une alimentation déséquilibrée, ce qui représente près de 19 000 nouveaux cas de cancers qui pourraient être évités chaque année par l’adoption d’une meilleure alimentation (CIRC, 2018). La consommation de certains aliments est donc associée à un risque de développer un cancer : l’alcool, la charcuterie, et la viande rouge. Il convient donc de limiter la consommation de ces aliments. Plus globalement, ce sont les aliments gras, salés, sucrés et ultra-transformés qu’il convient de limiter.

Les aliments bios peuvent prévenir le risque de développer un cancer

Les pesticides, largement présents dans les aliments issus de l’agriculture conventionnelle, sont associés au risque de cancer. Les aliments bios contiennent une moindre quantité de pesticides, les consommer en priorité permettraient donc de limiter le risque de cancer. « Des études ont démontré très précisément que la concentration de pesticides dans les aliments peut être responsable de cancers. Consommer bio peut donc être intéressant pour limiter l’ingestion de pesticides. En revanche, ce n’est pas parce qu’un aliment est bio qu’il ne contient pas d’additifs. Ceci est souvent le cas des aliments ultra-transformés, qu’ils soient bios ou pas », expliquait Raphaël Gruman, nutritionniste.

Aliments ultra-transformés : une consommation importante augmente le risque de cancer

Les aliments ultra-transformés sont largement consommés à travers le monde. Ils ont bon goût, sont pratiques à consommer, mais aussi très caloriques et peu bénéfiques pour la santé. Ces aliments augmentent le risque de cancer en raison des additifs qu’ils contiennent entre autres. C’est pourquoi leur consommation doit également être limitée. Tout est une question de dosage, c’est la fréquence et la quantité à laquelle on consomme ces aliments qui va faire toute la différence.

Cancer : quel régime alimentaire adopter pour se protéger ?

Bien qu’il ne soit pas possible de contrôler son état de santé, certaines bonnes habitudes permettent de la préserver et d’éviter le cancer. « En général, un régime pauvre en glucides et riche en graisses est l’un des meilleurs moyens de prévenir le cancer », a déclaré le Dr Katie Deming, oncologue, à la revue Parade. Ce type d’alimentation permettrait, selon la spécialiste, de réduire l’inflammation dans le corps, un processus biologique qui entraîne des lésions et qui contribue à des processus pathologiques. C’est le cas du cancer où le rôle de l’inflammation est avéré dans la progression tumorale selon l’Institut Curie.

La spécialiste en a profité pour rappeler l’impact négatif des aliments ultra-transformés sur l’organisme. Mais alors, à quoi ressemble un régime alimentaire pauvre en glucides et riche en graisses ? La diététicienne Maggie Michalczyk a révélé à la revue Parade ses idées de menu.

Le petit déjeuner anticancer d’une diététicienne

Pour le petit déjeuner, la diététicienne recommande une frittata composée de légume accompagnée de saucisses. Il va de soi que vous ne consommerez pas de saucisses tous les jours, mais elles peuvent toujours être intégrées à un régime pauvre en glucides et riche en graisses. Ce petit déjeuner regorge de protéines, de graisses insaturées, de vitamine D, de fer, mais également de fibres.

Le déjeuner anticancer d’une diététicienne

Pour le déjeuner, l’experte recommande des wraps de dinde et de laitue pour un déjeuner pauvre en glucides et riche en matières grasses.

Le dîner anticancer d’une diététicienne

La diététicienne recommande pour le dîner des lasagnes aux courgettes, bœuf haché et fromage. Tout comme le petit déjeuner et le déjeuner, ce plat est riche en protéines, pauvres en glucides, riche en fibres et graisses.

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