C’est connu et reconnu, bouger est bon pour la santé. Pourtant, la vie quotidienne n’aide pas toujours à trouver du temps pour faire une activité physique. Le corps nous alerte lorsqu’il pense ne pas suffisamment se mobiliser dont plusieurs signes sont à identifier.
La sédentarité est un facteur majeur de maladies cardio-vasculaires, alerte l’Organisation Mondiale de la Santé. Elle est la quatrième cause de mortalité dans le monde, ce qui correspond à 3,2 millions de décès à travers le monde. Selon l’Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSES), 95% de la population serait exposée à un risque de détérioration physique et mentale lié à un manque d’activité physique.
En effet, la sédentarité est responsable de nombreuses pathologies. Elle augmente le risque de maladies cardio-vasculaires, d’obésité et de diabète de type 2, de cancer. Mais également de maladies ou le lien n’est pas évident comme la dépression, l’anxiété, le cancer du côlon ou de l’endomètre et l’ostéoporose.
"La mise en place dans l'entreprise de mobilier actif, en particulier les bureaux assis-debout individuels, est à favoriser"
Les professionnels travaillant dans un bureau sont particulièrement concernés par une sédentarité élevée. L’augmentation des temps de transport, le télétravail, le temps d’écran qui s’accentue ne font qu’augmenter le manque d’activité. Plus préoccupant, ce temps dépasse huit heures par jour pour 38 % des adultes. Les moins de 45 ans, les adultes à faible niveau d’études étant les plus touchés.
Les agences sanitaires insistent sur la nécessité de mettre en place des moyens de réduire la sédentarité des professionnels de bureau. "La mise en place dans l'entreprise de mobilier actif, en particulier les bureaux assis-debout individuels, est à favoriser", indique Santé Publique France dans un communiqué.
L'objectif est in fine d'inciter les employeurs et autres décisionnaires du milieu professionnel à impulser et à mettre en place des interventions contre la sédentarité, en leur apportant des preuves de la littérature scientifique montrant qu'elles peuvent réduire la sédentarité, améliorer la santé et le bien-être des salariés sans pour autant réduire leur productivité rappelle l’agence sanitaire.
Mais comment détecter les signes sur notre corps d’une trop grande sédentarité ? Voici un diaporama des sept signes à identifier.
Raideur articulaire
Les rhumatologues le disent à leurs patients : les articulations ont besoin de mouvement pour éviter l'apparition de douleur. Lorsque celle-ci se fait savoir, ça peut être le signe d'un besoin d'activité physique.
Constipation
Le mouvement permet d'améliorer le péristaltisme, c'est-à-dire le mouvement des intestins qui permettent de faire avancer les matières fécales jusqu'au rectum.
Douleur musculaire
Comme pour les articulations, les muscles ont besoin de mouvement pour bien fonctionner. L'arrivée de douleurs musculaires est un signe de manque d'activité physique.
Essoufflement à l'effort
Le cœur est un muscle. Il a besoin d'entraînement pour améliorer ses capacités en termes de tolérance à l'effort. Mais attention, un essoufflement au repos doit vous faire consulter votre médecin traitant pour écarter des pathologies cardiaques, potentiellement grave.
Tristesse et anxiété
L'activité physique sécrète de la dopamine : l'hormone du plaisir. Ce qui explique que la marche, le vélo ou la natation améliore l'estime de soi. La tristesse et l'anxiété sont des signes de sédentarité.
Augmentation de la tension artérielle
Le manque d'activité physique augmente le risque de pathologies cardiaque. L'hypertension artérielle est accentuée par la sédentarité.
Insomnie
Les scientifiques le disent : l'activité physique améliore la durée et la qualité du sommeil.
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