La vidéo a fait le tour du monde. Après plusieurs mois de rumeurs portant sur l’état de santé de Kate Middleton, la princesse de Galles a révélé être atteinte d’un cancer. Dans sa vidéo, elle a déclaré : « En janvier, j'ai subi une importante opération abdominale à Londres. A l'époque, on a estimé que je ne souffrais pas d'un cancer. Toutefois, des tests après l'opération ont révélé la présence d'un cancer. » Cependant, l’épouse du prince William n’a pas spécifié le type de cancer dont elle atteinte mais a indiqué avoir commencé un traitement : « L’équipe médicale m’a donc conseillé de suivre une chimiothérapie préventive et je suis maintenant au début de ce traitement. »
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C’est à la suite d’une chirurgie de l’abdomen que l’on a découvert le cancer de la princesse. Difficile alors de savoir à quel type de cancer Kate Middleton est confrontée. Pour le docteur Alain Toledano, oncologue, radiothérapeute, et président de l’Institut Rafaël, il faut rester prudent quant aux spéculations.
« Néanmoins, à partir du moment où l’on parle d’une « chirurgie abdominale majeure », on peut supposer que le cancer soit gynécologique ou digestif. Je suis toutefois très prudent concernant ces suppositions, étant donné que la princesse n’a rien précisé », déclare l’oncologue. La princesse a également annoncé suivre « une chimiothérapie préventive ». Ceci, permet de diminuer le risque de rechute d’un cancer, explique le docteur Toledano. « Par la chirurgie, on peut avoir ôté toutes les lésions cancéreuses. Certains types des cellules qui ont été enlevées peuvent être chimio-sensibles. Donc, pour diminuer le risque que des cellules microscopiques résiduelles, on propose souvent une chimiothérapie préventive. Ceci concerne une maladie localisée. »
Cancer : de plus en plus de cas chez les moins de 50 ans
La majorité des cas de cancers sont diagnostiqués, en moyenne, à l’âge de 70 ans chez l'homme et 68 ans chez la femme. Kate Middleton est âgée de 42 ans, ce qui est jeune. Mais comme l’a révélé une étude publiée dans la revue British Medical Journal, le cancer touche des personnes de plus en plus jeunes. « L'incidence mondiale des cancers à apparition précoce a augmenté de 79,1 % et le nombre de décès par cancer à apparition précoce a augmenté de 27,7 % entre 1990 et 2019 », avait déclaré les chercheurs dans leur publication. « C’est quand même, en dessous de 50 ans, 1,8 million de personnes chaque année », réagit le docteur Toledano. Mais à quoi cette augmentation est due ? « Il y a une part de génétique, mais pas systématiquement. Aujourd’hui, on a identifié des facteurs de risque de cancer comme l’alcool, le tabac, la sédentarité, le surpoids, la pollution… Cela ne signifie pas qu’on connaît toujours la cause d’un cancer, mais on a de plus en plus de cancer chez les jeunes personnes », explique l’oncologue.
En outre, il convient de noter que l’augmentation du nombre de cas de cancers à travers le monde est due au déploiement du dépistage, qui permet de détecter les lésions cancéreuses à un stades de plus en plus précoce.
Cancer : comment limiter son risque
Les personnes disposant d’antécédents multiples de cancers dans leur famille peuvent avoir recours à des consultations d’oncogénétique, qui permettent d’identifier les risques et chercher les gènes de prédispositions. « Lorsque l’on trouve ces gènes, alors on peut bénéficier de programmes de surveillance à la carte », précise Alain Toledano. Il est important de travailler sur les modes de vie, les facteurs comportementaux, afin de réduire son risque de cancer. « Ceci passe par les addictions comme le tabac et l’alcool. C’est également travailler sur la motivation pour faire du sport, sur le surpoids… »
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