Alzheimer : 8 mauvaises habitudes à éviterFotolia
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Faire cuire le poisson à la poêle ou au four

Les poissons, à cause du largage du contenu des navires citerne/de nos industries dans la mer, possèdent pour beaucoup des résidus de mercure.

Qu’est-ce qui augmente le risque d’Alzheimer ? Ce type de métal lourd à tendance se nicher dans la substance grise et des noyaux gris centraux du cerveau.

"Pour enlever les métaux lourds des poissons, il faut les faire cuire à vapeur douce à 95°C, ce qui fait transpirer l’aliment. Le mercure tombe alors au fond du cuit vapeur (ne pas en faire de la soupe)", explique le Pr Joyeux.

"Les Japonais absorbent beaucoup de mercure en consommant du poisson, mais souffrent rarement de maladie d’Alzheimer, car les poissons apportent des substances positives pour la santé : le selenium, le DHA et l’EPA qui sont protecteurs de l’Alzheimer" ajoute le Professeur dans son livre.

Boire l'eau du robinet

"Les conduites d’eau sont souvent composées de tuyaux de cuivre : mieux vaut les éviter, surtout quand l’eau est chaude, et préférer boire de l’eau filtrée", explique le Pr Joyeux.

Qu’est-ce qui augmente le risque d’Alzheimer ? Les métaux lourds ont en effet tendance à affecter la substance grise et des noyaux gris centraux. Par ailleurs, le cuivre en excès abîme le foie, et réduit ainsi les défenses immunitaires.

Dans son livre : Tout savoir pour éviter Alzheimer ou Parkinson" le Pr joyeux cite une étude : "Chez 89 patients atteints d’Alzheimer et 118 personnes en bonne sante, les valeurs sériques de deux marqueurs du cuivre étaient nettement plus élevées chez les patients porteurs de l’Alzheimer".

Boire l'eau du robinet© Fotolia

Consommer trop de lait de vache

"Le lait de vache est doté de trop de calcium et desucres par le lactose…il contient aussi trop de facteurs de croissance qui ne nous sont pas destinés" explique le Pr Henri Joyeux, auteur de l'ouvrage Tout savoir pour éviter Alzheimer ou Parkinson.

Qu’est ce qui augmente le risque d’Alzheimer ? Le calcium à l’excès agit sur le fonctionnement neuronal et la transmission synaptique" explique le Pr Joyeux dans son livre. "Il peut être un interrupteur de la conduction nerveuse" ajoute-t-il lorsque nous l'interrogeons directement.

Selon lui, changer ses habitudes alimentaires peut prévenir des maladies neurodégénératives, "c’est pourquoi Alzheimer est aussi surnommé le diabète de type III ", souligne-t-il.

Un excès de viande rouge

Qu’est ce qui augmente le risque d’Alzheimer ? "Ce sont les mauvais acides gras des graisses cachées dans la viande rouge, et parfois aussi dans les charcuteries, qui peuvent accentuer le risque de la maladie" commente le Pr Henri Joyeux.

Dans son livre Tout savoir pour éviter Alzheimer ou Parkinson, le cancérologue cite une étude révélatrice : "L’Adventist Health Study a analysé les liens entre la consommation de produits animaux et le développement d’une démence. 272 Californiens ont été répartis en 4 groupes comprenant chaque fois un végétalien, un ovo-lacto-végétarien et deux carnivores convaincus. L’âge et le sexe étaient les mêmes dans tous les groupes. Le résultat montre que la consommation de viande, comparée à une alimentation végétarienne augmente le risque de démence de 118 %".

Un excès de viande rouge© Fotolia

Gare aux plombages dentaires

L’amalgame ou plombage dentaire est composé à 50% de mercure et d’une grande quantité de cuivre.

Qu’est ce qui augmente le risque d’Alzheimer ? "Les métaux lourds, cuivre, mercure, aluminium et aliment le gras ont tendance à se nicher dans le bon gras du cerveau en particulier celui de la substance grise et des noyaux gris centraux" explique le Pr Joyeux. Les plombages entraînent des concentrations de 2 à 4 fois plus élevées de mercure dans le tissu cérébral. Arrivés au niveau du cerveau, ils peuvent gêner la formation de neurotransmetteurs.

"Le mercure est un métal très toxique qui provoque du stress oxydatif et favorise la constriction des vaisseaux cérébraux. C’est surtout le méthyl-mercure (MeHG) qui nuit à l’évolution et au fonctionnement des neurones corticaux", explique également le Professeur dans son livre.

Les personnes porteuses d’amalgames avec du mercure doivent selon lui les faire retirer par des professionnels (à éviter en période de grossesse).

Attention au sel de table

Le sel de table est composé en partie d’aluminium, tout comme "les feuilles d’aluminium, les cartouches d’encre, la levure, certains déodorants et crèmes solaires, certaines casseroles, et de plus en plus certains aliments du fait des pluies acides", cite le Pr Joyeux dans son livre.

Qu’est ce qui augmente le risque d’Alzheimer ? "L'aluminium se stocke dans le cerveau en particulier dans l'hippocampe, zone de la mémoire particulièrement impactée par Alzheimer", explique le cancérologue.

"L’aluminium, métal léger, serait transporté par la ferritine, protéine à laquelle se fixe normalement le fer, mais aussi l’aluminium et le zinc. Chez les patients atteints d’Alzheimer, la ferritine est chargée en majorité d’ions aluminium et non pas de fer. Cette découverte étaye l’ancienne hypothèse selon laquelle l’aluminium joue un rôle central dans l’apparition de la maladie" peut-on lire dans Tout savoir pour éviter Alzheimer ou Parkinson.

Attention au sel de table© Fotolia

La sédentarité

C’est le cas de beaucoup de personnes âgées qui restent très seules et sans grandes stimulations intellectuelles. Pour qualifier ce phénomène, le Pr Joyeux parle de "pathologie canapé". Il s’explique : "La non stimulation neuronale et la formation par le cerveau de neurotransmetteurs négatifs (déprime, angoisse, anxiété, mauvais sommeil) peuvent conduire chez le médecin".

Dans son livre Tout savoir pour éviter Alzheimer ou Parkinson, le Professeur appuie sur le risque provoqué par ces mauvaises habitudes : "L’avachissement quotidien dans le canapé devant la "télédebile" des jeux vidéo, en grignotant, sirotant, représente autant de facteurs de risques cardiovasculaires, d’AVC, de surpoids, d’obésité, de diabète que de déclin cérébral, de maladies neurodégéneratives". Notons toutefois que cela concerne plus les personnes en capacité d'opérer des changements que les personnes âgées.

"Une bonne et régulière activité physique permet à votre cerveau de produire des neuromédiateurs positifs, de l'imagination, de la créativité, de la joie, du partage..." conclut le cancérologue. Faire fonctionner son cerveau le protège de la maladie.

Tabac et cannabis : porteurs d’aluminium

Qu’est ce qui augmente le risque d’Alzheimer ? "Dans le tabac comme dans le cannabis, il y a beaucoup de produits toxiques dont l'aluminium qui permet de consumer plus vite (et donc d'acheter plus)", commente le Pr Joyeux. Rappelons-le, l’aluminium joue un rôle central dans l’apparition de la maladie d’Alzheimer en affectant l’hippocampe, zone de la mémoire.

"Le cannabis par ailleurs, en réduisant de manière importante nos défenses immunitaires, est un chemin vers le cancer et les maladies auto-immunes", précise encore le Professeur.

Vidéo : Parkinson : quels sont les premiers signes ?

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