L’ail ne cesse de nous impressionner pour ses bienfaits sur la santé. Connu pour diminuer le taux de cholestérol et le risque de cancer, sa consommation quotidienne en fait notre meilleur allié. Une étude a mis en avant que cet aliment également réduire le taux de sucre dans le sang. Encore une autre raison pour le déguster à toutes les sauces.
L’augmentation constante des pathologies liées à l’alimentation inquiète les pouvoirs publics. Le diabète de type 2 en fait partie. Ce phénomène provoqué par une perturbation du métabolisme glucidique à des conséquences graves sur la santé de nombreux organes. Selon l’Institut national de santé et de recherche médicale Inserm, en France 5 % de la population est concernée. Et ce chiffre largement sous-estimé, pourrait s’accroître dans les années à venir.
Compte tenu de cette augmentation et de l’impact économique de cette pathologie, des scientifiques cherchent des solutions pour diminuer le taux de sucre dans le sang qui à terme peut engendrer un diabète.
Des chercheurs basés en Chine ont analysé 22 études répondant à leurs critères ce qui leur a permis d’extraire les données de 29 essais pour déterminer l’impact de l’ail sur la glycémie : le taux de sucre dans le sang. Ces essais ont impliqué un total de 1 567 participants de différents pays et groupes d’âge.
" Tous ces effets pourraient prévenir certaines maladies cardio-vasculaires "
Pour valider l’étude, l’ail a été administré sous différentes formes : poudre, huile, gélule, cru. Selon l’essai, certains participants ont ingéré entre 800 et 22 400 mg d’ail par jour quand d’autres en ont manger entre 800 et 4 200 mg dans une journée. Leur taux de sucre dans le sang a ensuite été comparé à leur taux de base.
Et les résultats sont plutôt positifs. La supplémentation en ail à réduit la glycémie à jeun et l’hémoglobine glyquée : un marqueur sanguin important à vérifier en cas de diabète. Les chercheurs ont également indiqué que plus l’essai d’intervention de l’ail durait, plus les participants voyait leur glycémie à jeun s’améliorer.
En plus de jouer sur le diabète, l’étude montre un effet non-négligeable sur les lipides. " Tous ces effets pourraient prévenir certaines maladies cardio-vasculaires ", indiquent les auteurs de l’étude dans un communiqué. Ce qui n’est pas anodin. Selon l’Organisation mondiale de la santé, les maladies cardio-vasculaires sont responsables de 17,9 millions de morts chaque année dans le monde, ce qui en fait la première cause de mortalité.
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