Il avait été radié en janvier 2013 par la chambre disciplinaire de première instance de l’Ordre des médecins d’Aquitaine. Mais l’urgentiste bayonnais Nicolas Bonnemaison avait fait appel de cette décision. Accusé d’euthanasie sur sept patients, il vient de voir sa radiation confirmée par la chambre disciplinaire nationale qui l’avait entendu à Paris le 1er avril. La sanction sera effective à partir du 1er juillet 2014 minuit, le praticien pouvant déposer un recours devant le Conseil d’Etat.
Des faits reconnus
"Considérant que le Dr Bonnemaison n’a contesté ni en première instance, ni en appel, l’exactitude des faits précisément constatés par des infirmières et une aide-soignante", et rappelant que le code de la santé publique "interdit au médecin de provoquer délibérément la mort", les actes de l’urgentiste "justifient par leur gravité, la peine de la radiation prononcée par la chambre disciplinaire de première instance", a indiqué la chambre disciplinaire dans un communiqué.
Suspendu d’exercer par la juridiction pénale, Nicolas Bonnemaison a été mis en examen en août 2011. Il comparaîtra en juin prochain devant les assises. L’urgentiste a d’ores et déjà reconnu avoir abrégé la vie de sept patients en fin de vie par injections létales entre le 6 avril 2011 et le 3 août 2011.
Il encourt la réclusion criminelle à perpétuité.
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