Incroyable mais vrai. Aux États-Unis, un employé de Starbucks a été arrêté pour avoir craché dans des boissons qu'il avait préparées pour des officiers de police, selon le Daily Mail. Le nombre exact de boissons reste inconnu à ce jour.
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Le jeune homme à l'origine de ces faits marquants se nomme Kevin Trejo et est âgé d'à peine 21 ans.
Il a été arrêté le lundi 20 juillet, après que l'on ait découvert qu'il avait craché dans les gobelets de plusieurs agents à Park Ridge.
Une affaire choquante, au vu de la situation épidémique actuelle.
"Sous la récente menace du Covid-19, c'est extrêmement perturbant de penser que quelqu'un pourrait intentionnellement cracher dans votre boisson", a révélé le capitaine de police de Park Ridge, Joseph Rampolla auprès de NorthJersey.com.
"Nous pensons que les actes de cet homme sont isolés, mais cela n'enlève en rien le choc et le dégoût qu'on ressenti les officiers", a-t-il précisé.
Un porte-parole de Starbucks a déclaré que les actions de ce salarié sont "répréhensibles". Sans surprise, le jeune homme a donc été licencié.
Covid-19 : les policiers vont être testés
Le capitaine de la police a également fait savoir que les officiers qui ont possiblement été exposés au Coronavirus seront testés rapidement.
L'incident survient alors que plusieurs membres de la police ont déjà accusé des restaurants d'avoir altéré leur nourriture et boissons.
"Les officiers risquent déjà leur vie tous les jours, aussi, ce ne devrait pas être le cas en prenant un café", a déclaré Patrick Colligan, président de la New Jersey State Policemen's Benevolent Association, dans un communiqué.
Bien que cette histoire paraisse surprenante, ce n'est pas la première fois que cela se produit.
Déjà, en mai dernier, une guichetière de gare à Londres (employée à la billetterie du Govia Thameslink Railway (GTR) Southern à la gare Victoria) était décédée à cause d'un client infecté par le coronavirus qui lui avait volontairement "craché dessus". Après avoir toussé, celui-ci avait clamé être atteint par le Covid-19.
Le syndicat des transports britanniques (TSSA) avait réagi face à cette triste nouvelle "Alors que les gens sont invités à retourner au travail cette semaine, nous partageons une triste histoire, celle d'une employée de billetterie et membre de la TSSA, Belly Mujinga, décédée d'un coronavirus en avril après avoir été crachée dessus dans le hall de la gare Victoria, à Londres (UK). Elle avait 47 ans et laisse derrière elle une fille de 11 ans".
Une cousine de la défunte ainsi qu'une collègue qui était présente lors de l'agression ont déclaré à The Guardian que Belly avait demandé à ne pas travailler à l'extérieur de la billetterie.
Or, selon elles, ses employeurs ont insisté pour qu'elle travaille dans le hall et réponde aux passagers, tout en sachant qu'elle avait des problèmes respiratoires.
Selon les résultats préliminaires d’une étude américaine, oui. En effet, des scientifiques ont réussi, pour la première fois réussi, à faire se répliquer des particules de SARS-CoV-2 prélevées dans l’air. Pour arriver à ces résultats, les chercheurs ont prélevé l’air dans les chambres de cinq patients alités, 30 cm au-dessus de leurs pieds environ. Les patients parlaient, quelques-uns toussaient. Les chercheurs ont alors réussi à collecter des microgouttelettes de moins de cinq microns de diamètre contenant du virus, et même de moins d’un micron. Ils ont ensuite isolé le virus et l’ont placé dans un milieu spécifique pour le faire se répliquer. Mais cela n'a marché que sur 3 des 18 échantillons, venant de gouttelettes d’un micron. Une semi-réussite, qui conforte Joshua Santarpia, professeur au centre médical de l’université du Nebraska : "il se réplique en culture cellulaire et est par conséquent infectieux". Toutefois, on ne sait pas encore quelle quantité de particules infectieuses il faut respirer pour être infecté. Pour l’OMS, les gouttelettes infectieuses “sont relativement lourdes, ne parcourent pas de grandes distances et tombent rapidement au sol”. Aussi, l'organisation a récemment déclaré que les preuves d’une transmission aéroportée du coronavirus n'étaient pas assez convaincantes. “Au cours des deux derniers mois, nous avons déclaré à plusieurs reprises que nous considérions la transmission par voie aérienne comme possible, mais certainement pas étayée par des preuves solides ou même claires”, a déclaré au New-York Times le Dr Benedetta Allegranzi, responsable technique de l'OMS pour la prévention et le contrôle des infections.Coronavirus : peut-il être transmis par la parole ?
Des preuves pas suffisamment convaincantes pour l’OMS
Un employé de Starbucks arrêté pour avoir craché dans les boissons de policiers, Closer Mag, 22 juillet 2020.
Starbucks employee, 21, is arrested for 'spitting in the coffees of New Jersey officers', Daily Mail, 21 july 2020.
Coronavirus : L'air expiré en parlant est lui aussi infectieux, selon une étude, 20 minutes, 22 juillet 2020.
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