Lorsque les performances cognitives diminuent avec l'âge, on parle de déclin cognitif. Ce phénomène correspond à une altération d'une ou plusieurs fonctions cérébrales. "Notre mémoire et notre capacité à raisonner et à comprendre commencent à décliner dès l’âge de 45 ans", indique l'Inserm. Ce phénomène peut se manifester par un déclin progressif de la mémoire et des fonctions exécutives.
Déclin cognitif modéré : 92% des personnes concernées ne sont pas traitées
Une étude publiée le 22 juillet 2023 dans la revue scientifique Alzheimer's Research & Therapy a analysé les données de 40 millions de bénéficiaires de Medicare de 65 ans et plus. Les auteurs de cette étude ont ensuite comparé la proportion de personnes aux États-Unis ayant reçu un diagnostic de déclin cognitif modéré au taux logiquement attendu dans le groupe d’étude. Résultats : ils ont découvert que moins de 8% des personnes concernées par un déclin cognitif modéré avaient reçu un diagnostic.
Cela signifie, en d’autres termes, que sur les 8 millions de personnes souffrant de déclin cognitif modéré (d’après une estimation menée sur leur profil démographique, dont l’âge et le genre), plus de 7 millions n’ont pas reçu de diagnostic, et ne sont pas traitées.
“Cette étude a pour but de sensibiliser au problème. Nous voulons dire : ‘Faites attention aux changements précoces en matière de cognition et parlez-en à votre médecin. Demander une évaluation.’ Nous voulons encourager les médecins à dire : ‘Il y a une différence que l’on peut mesurer entre le vieillissement et le déclin cognitif pathologique. Détecter le second de façon précoce peut permettre d’identifier les patients qui bénéficieraient de traitements récemment approuvés pour lutter contre Alzheimer”, a déclaré dans un communiqué de presse l’auteur principal de l’étude, le professeur de l’économie Soeren Mattke.
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Un état chronique inflammatoire de faible intensité
“Des marqueurs élevés de l'inflammation semblent pourtant prédire le déclin cognitif et l'apparition de la démence”, d’après la psychologue Marie-Jo Brennstuhl.
De l'insulinorésistance
“L'insulinorésistance est associée à une atrophie du lobe temporal médian et à une altération des performances cognitives”, selon l’Académie de médecine.
Des carences nutritionnelles
“Des preuves récentes indiquent qu’il existe un lien entre une mauvaise alimentation et le risque de déclin cognitif. L’insuffisance alimentaire a été liée à des problèmes cérébraux dégénératifs spécifiques, en particulier chez les personnes âgées. Une mauvaise nutrition, en particulier due à un manque de vitamines B et de zinc, peut accélérer le déclin cognitif et augmenter la probabilité de développer des maladies liées à l’âge”, indique le site spécialisé Neuromedia.
Des concentrations élevées de diverses toxines
“Il est associé à une exposition accrue à des toxines environnementales ayant un impact négatif sur le fonctionnement du cerveau, comme les métaux lourds et les moisissures (mycotoxines)”, note le site Vitoli.
Des problèmes de mémoire
Une étude menée par l'Inserm montre que le déclin cognitif se manifeste dès 45 ans. À partir de cet âge-là, notre mémoire, notre concentration, notre capacité à raisonner et à comprendre commencent à faiblir.
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