La musique a de multiples effets bénéfiques sur le corps.
Elle calme l’anxiété, stimule la concentration et la mémoire, et procure une sensation de bien-être.
On parle même de musicothérapie qui est une pratique consistant en l’utilisation efficace de la musique pour améliorer/maintenir en bon état la santé mentale, physique, émotionnelle, spirituelle.
Elle aurait ainsi d’excellents effets sur les personnes souffrant de maladies neurodégénératives comme la démence ou Alzheimer.
Dans ce cas, elle permet de raviver les souvenirs du patient.
La musicothérapie permet une coordination des membres, de la marche, et une meilleure précision des mouvements et de l’endurance dans le cas de la maladie de Parkinson
La musique pour un plus gros cerveau ?
Le vieillissement de l’organisme entraîne une atrophie cérébrale et un déclin cognitif.
Ceci justifie l’importance de travailler sa mémoire, fortement mobilisée pour les activités du quotidien.
Une étude récente a montré en ce sens que la musique permet d’augmenter la masse de la matière grise chez les personnes âgées.
Le piano et la culture musicale permettent d’augmenter le volume de la matière grise
Pour ce faire, les chercheurs ont créé une cohorte de 132 personnes âgées de 62 à 78 ans, en bonne santé physique et mentale.
Ces personnes ont ensuite été divisées en deux groupes : l’un a suivi une formation en piano et l’autre en culture musicale (histoire, théorie…).
« Les participants ont reçu 12 mois d'interventions consistant en une formation musicale hebdomadaire d'une heure. Il leur a été demandé de pratiquer au moins 30 min à la maison 5 jours par semaine (devoirs), et d'enregistrer la durée des devoirs par jour et par semaine » précise l’étude.
Les résultats ont montré que sur 6 mois, peu importe le groupe, les participants ont eu des effets bénéfiques sur leur cerveau.
« La neuro-imagerie a révélé une augmentation de la matière grise dans quatre régions du cerveau impliquées dans le fonctionnement cognitif de haut niveau chez tous les participants, y compris les zones du cervelet impliquées dans la mémoire de travail. Leurs performances ont augmenté de 6 % et ce résultat est directement lié à la plasticité du cervelet » a précisé Clara James, auteure de l’étude.
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