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Dans notre société hyperconnectée, les technologies nous offrent une assistance précieuse au quotidien. Que ce soit pour s’orienter, écrire, rechercher une information ou organiser nos journées, elles nous facilitent grandement la vie. Selon une étude du Pew Research Center, plus de 90 % des adultes utilisent quotidiennement Internet pour accéder à l’information, réduisant ainsi la nécessité de mémoriser des données essentielles.
Mais cette dépendance aux outils numériques n’est pas sans conséquence. Nicholas Carr, auteur américain qui a publié des livres sur la technologie, les affaires et la culture. Il a écrit “The Shallows: What the Internet Is Doing to Our Brains”, explique que notre cerveau s’adapte à la facilité offerte par les technologies, délaissant certaines capacités cognitives comme la mémoire et la concentration au profit d’une externalisation des connaissances.
Le cerveau s’adapte… mais se repose trop sur la technologie
Des chercheurs de l’Université de Californie à Los Angeles ont démontré que l’utilisation excessive des moteurs de recherche réduit la stimulation des zones cérébrales impliquées dans la mémoire. En d’autres termes, nous comptons davantage sur Google que sur notre propre cerveau pour retenir des informations. Ce phénomène, appelé “effet Google”, pousse notre cerveau à stocker moins de connaissances et à privilégier l’accès rapide à l’information plutôt que sa mémorisation à long terme.
Par ailleurs, une étude du journal “Nature Communications” a montré que l’omniprésence des notifications et des applications numériques entraîne une fragmentation de l’attention, réduisant notre capacité à nous concentrer sur une tâche prolongée. Notre cerveau devient ainsi plus réactif aux stimuli extérieurs, mais moins performant lorsqu’il s’agit d’approfondir une réflexion.
Une prise de conscience nécessaire
Il est essentiel de comprendre que l’utilisation des technologies, bien que bénéfique, nécessite un certain équilibre. Plusieurs experts recommandent d’alterner entre les outils numériques et les méthodes traditionnelles d’apprentissage et de réflexion, comme l’écriture manuscrite, la lecture sur papier ou encore la mémorisation active. Cette approche hybride permettrait de tirer profit des avantages de la technologie tout en préservant nos capacités cognitives. Voici 7 aides technologiques que les experts conseillent d'utiliser avec parcimonie.
Les moteurs de recherche
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En nous offrant des réponses instantanées, ils nous empêchent d’exercer notre mémoire et de développer des stratégies de réflexion approfondies.
Les assistants vocaux (Siri, Alexa, Google Assistant)
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Ils réduisent notre besoin de résoudre des problèmes simples, affectant ainsi notre capacité à raisonner de manière autonome.
Les applications GPS
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Elles affaiblissent notre sens de l’orientation et notre capacité à mémoriser des itinéraires, une compétence essentielle que nos ancêtres maîtrisaient parfaitement.
Les correcteurs orthographiques et grammaticaux
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À force de compter sur eux, nous oublions peu à peu les règles de grammaire et d’orthographe, ce qui peut nuire à notre expression écrite.
Les réseaux sociaux et le défilement infini
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La consommation rapide de contenu nuit à notre concentration et à notre capacité à mémoriser des informations de manière durable.
Les notifications constantes
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En sollicitant notre attention en permanence, elles entraînent une fragmentation cognitive et une difficulté à se concentrer sur une tâche sans interruption.
Les applications de gestion de tâches et rappels
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Elles nous dispensent de l’effort de mémorisation des rendez-vous et obligations, réduisant notre capacité à organiser et structurer nos pensées sans aide extérieure.
