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Nous le savons depuis l’apparition de l’Homme sur la planète, notre cerveau évolue et s’est développé au fil des époques. Le Muséum national d’Histoire naturelle de Paris explique : « Sur 7 millions d’années, la hausse du volume cérébral s’effectue en parallèle de l’acquisition de nouvelles compétences. Cela concerne la fabrication de nombreux outils, dont la complexité croît avec le temps, l’émergence d’une forme du langage articulé, l’apparition de la culture, de comportements symboliques et des arts… »

La consommation accrue de viande aurait également favorisé le développement de notre cerveau d’après la chercheuse britannique Leslie Aiello. Selon cette dernière , la charge métabolique qu’incombe la digestion à notre organisme a pu être réduite grâce à la consommation de viande. En effet, cet aliment bien plus facile à digérer que les végétaux crus qu’ont longtemps consommé les Hommes aurait permis de réduite cette charge métabolique en la basculant sur le développement du cerveau.

Le cerveau humain est plus petit lors des périodes de réchauffement climatique

Jeff Morgan Stibel, Chercheur au National History Museum de Los Angeles, déclare dans une étude récente parue dans la revue scientifique Brain, Behavior and Evolution que les mécanismes sous-jacents du développement du cerveau ne sont pas encore tout à fait définis.

Pour effectuer ses recherches orientées sur les conséquences du changement climatique sur la taille du cerveau humain, le scientifique a comparé la taille de 298 cerveaux de spécimens d’Homo. Le but étant de savoir si la température, l’humidité ou encore la sécheresse au cours des 50 milles dernières années auraient eus un impact sur la taille du cerveau.

L’étude révèle ainsi qu’ : « À travers les enregistrements paléoclimatiques régionaux et mondiaux, la taille moyenne du cerveau chez Homo est significativement plus faible pendant les périodes de réchauffement climatique par rapport aux périodes plus froides. »

L’humidité et le stress environnemental ont aussi un impact sur le cerveau

L’humidité et le stress environnemental impactent aussi la taille du cerveau selon le chercheur. « En plus des changements de température, l'humidité et les précipitations étaient également associées à des adaptations de la taille du cerveau, bien que cet effet soit moins prononcé. »

Il est également intéressant de noter que le cerveau humain se développerait en taille lorsque les individus sont confrontés à des climats froids et des environnements arides.

Pour aller plus loin…

L’étude des variations de la taille du cerveau humain sont complexes et certainement influencées par d'autres facteurs qui affectent l'écosystème comme la prédation. Cela peut également être le résultat « d’une conséquence indirecte d'un changement climatique (comme les niveaux de végétation et la production primaire nette), ou par des moyens non liés au climat (comme la culture et la technologie) » rapporte le scientifique.

Pour conclure son étude, le chercheur tient tout de même à temporiser les résultats obtenus étant donné la datation des fossiles analysés dans ce cadre et des retards spatio-temporels.

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