outil de dentiste© iStockIstock
Sommaire

Jusqu’à 60 % moins cher !

Plus que les prestations, ce sont surtout les prix pratiqués qui attirent les patients en Hongrie. Les professions dentaires y proposent en effet des tarifs jusqu’à 60 % moins chers qu’en Europe occidentale !

Exemple : une couronne céramo-métallique coûte en France de 600 à 1 200 € (source compareo mutuelle)... Elle n’est facturée que 200 à 270 € en Hongrie ! Et côté soins esthétique, l’écart est significatif aussi !

Une facette céramique (600 à 1 200 € dans l’Hexagone) coûte entre 250 et 320 € seulement en Hongrie. Bien sûr, il faut ajouter les frais de voyage : on trouve aujourd’hui des A/R Paris-Budapest pour 250 €... Faites l’addition : on reste loin du compte !

Quels sont les soins proposés ?

Tous les soins dentaires classiques sont proposés en Hongrie, que ce soit en dentisterie (couronnes, ponts, blanchiments...) ou en stomatologie (implants, transplantation osseuse, chirurgie plastique gingivale...).

Seule vraie différence, les délais sont très courts ! L’attente peut être réduite à 2 ou 3 semaines par exemple. Des délais que, bien sûr, certains professionnels jugent beaucoup trop réduits... "Le temps n’est pas un luxe en matière de santé et je ne crois pas qu’une succession de soins rapides se fasse au bénéfice du patient", explique le Dr Legrand, chirurgien dentiste dans la banlieue parisienne. Pourtant, de plus en plus de patients font le voyage !

Quelle est la qualité des prestations ?

"Il existe encore en France une vraie réticence à se faire soigner en Hongrie, principalement par méconnaissance", explique Nicolas Pineau, directeur d’Eurodent’air, un organisme spécialisé dans le tourisme dentaire, basé à Budapest.

Et Jean-Claude Ifi, dentiste auprès de la communauté francophone en Hongrie, d’ajouter : "La qualité des soins offerts dans le pays est la même qu’en Europe occidentale. La différence tarifaire s’explique par la fiscalité et le droit du travail, nettement plus souples, de cette région d’Europe".

Pour preuve, alors que le taux d’échecs et de complications suite à des soins dentaires se situe entre 3 % et 5 % dans l’Union (moyenne tolérée par la profession), ce taux ne dépasse pas 2 % dans certaines cliniques hongroises...

Les praticiens ont-ils les mêmes diplômes ?

Outre des diplômes universitaires reconnus partout en Europe et des années de spécialisation (en particulier concernant les dernières générations d’implants), la plupart des dentistes hongrois complètent leur expérience à l’étranger.

"Beaucoup ont travaillé de nombreuses années à la frontière autrichienne, et certains d’entre eux disposent de diplômes étrangers", explique le Dr Kaman, directeur de la clinique Centre Implant à Budapest.

"Nos tarifs sont 20 % plus chers qu’en Pologne et 30 % plus élevés qu’en Roumanie, mais nous proposons une qualité de soins supérieure, avec une technologie de pointe équivalente à celle disponible en France ou en Allemagne", ajoute le spécialiste.

Comment organiser son séjour ?

La durée du séjour varie suivant les soins, mais ne dépasse en général jamais une semaine – les interventions étant rapprochées. Les échanges entre le patient et la clinique s’effectuent au départ à distance.

Après acceptation du devis, une première consultation est en général organisée avec le praticien le jour ou le lendemain de l’arrivée. Dès que les modalités des soins sont clarifiées, le traitement peut ensuite commencer.

À noter : il est parfois nécessaire de se rendre une seconde fois en Hongrie pour le suivi. Il est également conseillé de garder un contact téléphonique avec son praticien durant les mois qui suivent (via son assistant francophone ou l’agence de tourisme dentaire).

Quel est le suivi ?

Question suivi, bien sûr, se faire soigner à des centaines de kilomètres n’est pas la solution la plus simple ! Ceci dit, comme l’explique Jean-Claude Ifi, dentiste auprès de la communauté francophone en Hongrie : "Un patient qui se fait traiter à Paris avant de déménager à Nice se met dans la même situation que celui qui vit à Paris et se fait traiter à Budapest !".

Par ailleurs, les soins sont effectués dans une optique internationale. Le Dr Szekely, directeur de la clinique Pasarét à Budapest, précise : "A la fin du traitement, nous remettons au patient un "pass" expliquant la nature et la marque des implants utilisés".

Peut-on se faire rembourser ?

Désormais, il est possible, au sein de l’Espace Economique Européen, de faire valoir son droit à des remboursements de soins programmés, effectués hors de son pays de résidence... La prise en charge s’effectue sur la base des tarifs applicables en France, notamment pour les consultations de professionnels de santé, et plus précisément sur la base des tarifs conventionnels français (décret 2005-386 du 19 avril 2005).

Toutefois, ces bases françaises sont souvent très faibles, voire nulles. Les implants ne sont pas remboursés, par exemple, et une couronne céramo-métallique est prise en charge à 70 % sur une base de 107,50 €. Par ailleurs, n’espérez rien de mieux du côté de votre mutuelle. Celle-ci ne peut pas encore vous rembourser à l’étranger : la loi le lui interdit.

Les précautions à prendre

Plusieurs agences, recensées par l’Office du tourisme hongrois, offrent des packs comprenant devis + mise en relation avec les cliniques et organisation du voyage. C’est la solution la plus rassurante pour une première expérience ou si l’on voyage en solo. Mais on peut bien sûr s’organiser seul(e) ! Quoi qu’il en soit, n’oubliez pas : Un bon chirurgien doit fournir ses prix et garanties, communiquer sans difficulté son CV et vous renseigner sur ses équipements, photos à l’appui ! Jamais d’intermédiaire.

Les soins doivent être réglés à la clinique, après accord écrit explicite et acceptation du coût global. Les prestations doivent être dispensées au même endroit sous l’égide du directeur de la clinique.

Vidéo : Pourquoi cet aliment est dangereux pour vos dents

Notre Newsletter

Recevez encore plus d'infos santé en vous abonnant à la quotidienne de Medisite.

Votre adresse mail est collectée par Medisite.fr pour vous permettre de recevoir nos actualités. En savoir plus.

Partager :