Nathalie Baye, victime d’une crise cardiaque ? Son agent dément

Après l'inquiétude, place au soulagement. L'état de santé de Nathalie Baye serait désormais "rassurant".

Nathalie Baye hospitalisée suite à une mauvaise grippe

Nathalie Baye a été emmenée en urgence à l'hôpital samedi 1er février. C'est du moins ce que révélait BFMTV ce lundi, en diffusant la rumeur d'une potentielle crise cardiaque.

Depuis, l'agent de l'actrice de 71 ans, Elisabeth Tanner, a rapidement pris la parole avec des nouvelles rassurantes. D'après elle, l'actrice n'aurait pas subi d'infarctus mais uniquement "des complications broncho-pulmonaires après une grippe".

"Nathalie Baye n'a pas fait de crise cardiaque. Il s'agit juste d'une complication au cours d'un épisode grippal. Elle va bien et va regagner son domicile dans les prochains jours", a précisé la représentante de l'actrice.

Le Parisien a quant à lui révélé de nouvelles informations sur les circonstances de l'hospitalisation de Nathalie Baye.

La comédienne était en train de subir une simple IRM de contrôle dans une clinique parisienne. C'est cette clinique qui a averti le SAMU, "en panique" selon le média : en effet, l'équipe médicale aurait été alertée par "des signes d'arrêt cardio-respiratoire". Mais à l'arrivée des urgences, l'état de santé de la comédienne s'est révélé rassurant.

L'actrice française devrait donc bientôt rentrer chez elle après une courte période d'observation.

Crise cardiaque : rappel des risques

En France, chaque année, 40 000 personnes sont victimes d’un arrêt cardiaque.

Pour rappel, celle-ci survient lorsqu'un vaisseau de sang ou une artère qui transporte le sang vers le cœur est bloqué par un caillot de sang. Le tissu musculaire cardiaque ne reçoit plus assez d’oxygène et se nécrose. Cette atteinte des tissus a des répercussions très importantes sur le fonctionnement du cœur, dont notamment ce fameux arrêt.

L’origine de l’obstruction artérielle est souvent due à la formation d’une plaque d’athérome (lésion en surface interne des artères due à un dépôt de cholestérol) qui se détache de la paroi des artères et crée un caillot ou thrombus.

Les symptômes de l'infarctus

La personne qui en est victime peut présenter les symptômes suivants :

• Une sensation de pesanteur ou de pression dans la poitrine ;
• Une douleur irradiant vers la nuque et la mâchoire, le dos et/ou le bras gauche (plus rarement le bras droit) ;
• Des suées plus ou moins importantes ;
• Des nausées et/ vomissements ;
• Un souffle court ;
• Des vertiges et/ou évanouissements.

D’autres symptômes peuvent aussi accompagner un infarctus :

• Sensation de faiblesse inopinée ;
• Fatigue intense et soudaine ;
• Anxiété, nervosité ;
• Sensation de ballonnements ;
• Sensation de pesanteur ou de pression dans la poitrine ;
• Douleur entre les omoplates.

Par ailleurs, on peut aussi rencontrer des infarctus silencieux, c’est-à-dire sans aucun symptôme. Ceux-ci se manifestent surtout chez le diabétique et peuvent être diagnostiqués tardivement à l’occasion d’un électro-cardiogramme.

Les complications de l’infarctus du myocarde

Les principales complications de l’infarctus du myocarde sont : des troubles du rythme cardiaque, une insuffisance cardiaque plus ou moins grave, une valvulopathie, c’est-à-dire une atteinte d’une ou plusieurs valves cardiaques, qui ont pu être endommagées par l’infarctus.

Un accident vasculaire cérébral peut également survenir voire un second infarctus du myocarde.

Personnes à risque

Le risque d’avoir un infarctus du myocarde augmente avec l'âge.

Il est plus fréquent après 50 ans chez l’homme et après 60 ans chez la femme. Il est en effet plus rare chez la femme avant la ménopause pour des raisons hormonales.

Un antécédent familial d’infarctus du myocarde en augmente également le risque.

Les facteurs de risque

Ces signes doivent tout particulièrement attirer l’attention chez des jeunes femmes "présentant au moins un facteur de risque cardiovasculaire : tabac, stress, sédentarité, hypertension artérielle, cholestérol, diabète, etc.", précise la Fédération française de cardiologie.

D'autres facteurs de risque peuvent également provoquer un infarctus du myocarde : l’athérosclérose, du surpoids et de l'obésité, du surpoids et de l'obésité, de l'alcoolisme chronique.

L’association de plusieurs de ces facteurs augmente le risque d'accident.

Enfin, l’infarctus du myocarde peut survenir sans qu’aucune ces facteurs de risque ne soit présent.

Sans prise en charge immédiate, plus de 92 % de ces arrêts cardiaques sont fatals.