Ostéoporose : les nouveaux traitements© iStockIstock
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Tériparatide : un traitement d’exception

Est-ce pour vous ? Dernier-né des médicaments anti-ostéoporotiques, le tériparatide est une molécule extrêmement puissante… pour l’instant réservée aux ostéoporoses sévères après au moins deux fractures avérées. C’est un traitement d’exception.

Comment soigne-t-il ? Le tériparatide est une hormone qui entre en jeu dans la fixation du calcium. Il favorise la formation de tissus calciques en stimulant fortement l’activité des ostéoblastes, les cellules qui fabriquent la matière osseuse.

Posologie : Il est délivré sous forme d’injections sous-cutanées quotidiennes pour une durée maximale de 18 mois, en raison de ses effets secondaires (douleurs musculaires, anémie, réactions allergiques, troubles digestifs). D’autres traitements (ranélate de strontium, biphosphonates, raloxifène…) peuvent ensuite prendre le relais, si nécessaire.

Ranélate de strontium : dès 50 ans !

Est-ce pour vous ? le ranélate de strontium stoppe les cellules responsables de la destruction des os et favorise la reminéralisation. Comme les biphosphonates, il peut être prescrit en cas d’ostéoporose sévère chez la femme ménopausée ou bien en cas de risques élevés de fracture chez les hommes. Le Ranélate de strontium doit composer une alternative médicamenteuse chez les patients pour qui les autres traitements constituent des contre-indications où sont mal tolérés.

Mécanismes d’action : Le ranélate de strontium stimule la formation osseuse, tout en freinant la déminéralisation.

Posologie : Il se prend sous forme de sachet (poudre) 1 fois par jour. Attention, en cas d’allergie (réaction cutanée souvent accompagnée de fièvre...), consultez immédiatement votre médecin. Ce traitement doit être suivi au moins quatre ans pour être efficace.

Un contrôle ostéodensitométrique est effectué au terme du traitement… qui peut être poursuivi, si nécessaire.

Biphosphonates : en prévention

Est-ce pour vous ? Comme le ranélate de strontium, les biphosphonates sont conseillés à partir de 50 ans en première intention, en cas de risques de tassement vertébral et de fracture du col du fémur (antécédents familiaux, fractures, ostéoporose, traitement par cortisone…) ou s’il y a eu au moins une fracture.

Comment soignent-ils ? Un peu moins récents que les molécules précédemment citées, les biphosphonates réduisent la destruction osseuse et augmentent progressivement la masse calcique des tissus osseux.

Leur posologie : Bien qu’il existe plusieurs types de biphosphonates, leur posologie est en général d’un comprimé par jour. D’autres comme l’alendronate se prend une fois par semaine, associé à de la vitamine D. L’ibandronate, lui, ne se prend qu’une fois par mois. Un nouveau biphosphonate est à l’étude pour être pris une fois par an.

A savoir : pour être efficaces, ces molécules doivent être prises au moins quatre ans. Un contrôle ostéodensitométrique est effectué au terme du traitement… qui peut être poursuivi, si nécessaire.

Raloxifène : contre le tassement vertébral

Est-ce pour vous ? Il est particulièrement efficace contre le risque de tassement vertébral. Il est donc réservé en cas d’ostéoporose diagnostiquée par ostéodensitométrie au niveau des vertèbres sur des patientes post-ménopausiques.

À noter : il fait aussi baisser le cholestérol LDL (le mauvais !).

Comment soigne-t-il ? Sur le marché depuis quelques années, il facilite la reminéralisation osseuse.

Posologie : Le raloxifène se prend sous forme de comprimés, une fois par jour, à n’importe quel moment de la journée. Comme la plupart des autres médicaments, il doit être administré au moins quatre ans pour être efficace. Un contrôle ostéodensitométrique est effectué au terme du traitement… qui peut être poursuivi, si nécessaire.

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