Ménopause : quels changements se produisent au niveau du vagin ?Istock
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La ménopause est un phénomène physiologique tout à fait normal qui survient généralement entre 45 et 55 ans, et se caractérise par l’arrêt du fonctionnement du cycle ovarien. Plusieurs symptômes peuvent annoncer la survenue de la ménopause comme des bouffées de chaleur, des troubles du sommeil, ou encore une irritabilité. Un médecin est en capacité d’affirmer la ménopause d’une femme dès lors qu’elle n’a plus de règles depuis une année.

Ménopause : 7 femmes sur 10 ont des bouffées de chaleur

Les femmes sont nombreuses à ressentir des bouffées de chaleur lorsqu’elles sont ménopausées : 7 sur 10 disent être concernées. Ces bouffées de chaleur ou bouffées vasomotrices, peuvent se manifester de différentes façons : une brusque sensation de chaleur intense montant du torse jusqu'à la face et au cou et suivie d'une rougeur, une impression de malaise et de vertiges, des palpitations… Généralement, ces bouffées de chaleur sont brèves et ne durent que quelques minutes. Elles se manifestent notamment la nuit et perturbent le sommeil.

Si ces bouffées de chaleur ne sont pas supportables, il est recommandé de consulter un professionnel de santé afin de bénéficier d’une prise en charge adaptée. En début de ménopause, un traitement hormonal substitutif peut être prescrit. Toutefois, la prise de ce type de traitement peut comporter des risques ce qui justifie la nécessité d’échanger à ce sujet avec son gynécologue.

Ménopause : une sécheresse vaginale peut survenir

A la ménopause, le corps des femmes est particulièrement impacté. De nombreux changements peuvent être constatés au niveau du vagin, à commencer par des sécheresses. L’hormone œstrogène maintien les tissus du vagin rebondis et humides. Mais au moment de la ménopause, l’hormone œstrogène n’est plus produite. Alors, les tissus du vagin sont plus secs. Ceci peut avoir pour conséquence de rendre les rapports sexuels désagréables, voire douloureux. L’utilisation d’un lubrifiant peut alors être préconisée.

Un prolapsus peut survenir à la ménopause

Outre les problèmes de sécheresse intime, à la ménopause, les femmes peuvent subir une descente d'organe. Les muscles du plancher pelvien qui ont pour rôle de maintenir en place l’utérus, la vessie, ou encore le rectum, s’affaiblissent. Alors, les organes précédemment cités peuvent s’affaisser. C’est ce qu’on appelle un prolapsus. Parfois, l’organe pénètre le vagin et crée un renflement. Dans ce cas, il convient de consulter un professionnel de santé afin de bénéficier de conseils adaptés.

La ménopause peut entraîner une atrophie vaginale

Au moment de la ménopause, la carence en œstrogène rend les tissus du vagin moins souples et plus fins. Si les relations sexuelles ne sont pas régulières, le vagin peut devenir plus court et plus étroit. Les rapports peuvent donc être douloureux. Une vie sexuelle saine, avec un partenaire ou un vibromasseur, peut aider à maintenir le vagin souple.

Les rapports sexuels peuvent être douloureux à la ménopause

A la ménopause, il peut arriver que les rapports sexuels soient douloureux. La sécheresse vaginale et l’amincissement des tissus sont en cause. Au fur et à mesure, les tissus étant fins, ils peuvent se déchirer et saigner. Mais il ne faut pas que la douleur empêche d’avoir des rapports des sexuels. Des solutions existent. Il est par exemple possible d’utiliser des lubrifiants ou bien d’avoir recours à un traitement hormonal substitutif.

Des changements au niveau de la vulve peuvent être constatés à la ménopause

La vulve est la région du vagin où sont situées les lèvres, extérieures au vagin. Des changements au niveau de la couleur peuvent être constatés : les lèvres peuvent être plus claires. Ceci est dû à une réduction du flux sanguin due à des niveaux d’œstrogènes plus faibles.

A la ménopause, les infections urinaires peuvent être plus fréquentes

Il est courant, chez les femmes ménopausées, que les infections urinaires soient plus courantes. Le vagin abrite de nombreuses bactéries, certaines nécessaires à l’équilibre de la flore vaginale et d’autres néfastes. La carence en œstrogènes au moment de la ménopause modifie cet équilibre, laissant plus de mauvaises bactéries que de bonnes. Les femmes ont davantage d’infections urinaires à mesure qu’elles vieillissent en raison de la perte de la barrière tissulaire protectrice due à l’amincissement et à l’atrophie.

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