Troubles musculo-squelettiques : 5 réflexes de chiropracteur pour les éviter Adobe Stock

Quasi invisibles dans le débat public, leur nom n’évoque rien ou reste nimbé de flou dans l’esprit collectif. Pourtant, les troubles musculo-squelettiques (TMS) mènent la vie dure à de nombreux Français.

Les TMS recouvrent un ensemble d’affections qui touchent l’appareil locomoteur et qui concernent principalement les muscles, les tendons, les nerfs et les articulations.

Les douleurs au cou, les tendinites, les maux de dos ou encore la perte de force musculaire font partie de la palette de symptômes qui émergent comme des prémices de ces troubles, qui ignorés peuvent s'aggraver et handicaper le quotidien.

Leur genèse est souvent étroitement liée à l’activité professionnelle. Les conditions de travail (poste inadapté, gestes répétitifs, stress important, posture statique prolongée, cadence soutenue…) favorisent souvent leur apparition ou leur aggravation.

Les troubles musculo-squelettiques constituent d’ailleurs les maladies professionnelles les plus fréquentes, selon l’Institut national de recherche, de santé et de sécurité au travail (INRS) et la première cause de maladie professionnelle indemnisée (source : Santé publique France).

Leur incidence ne cesse d’augmenter, dans un contexte de généralisation du télétravail notamment. 77% des salariés souffrant d’un trouble musculosquelettique estiment que leurs douleurs sont liées à leur activité professionnelle et 33 % des salariés souffrent d’un mal de dos au moins une fois par semaine, révélait un sondage Ifop/Percko paru en 2022.

TMS : les coudes, les poignets et les mains également concernés

Le dos n’est pas le seul à pâtir de cette inadaptation entre les contraintes biomécaniques infligées au corps et ce que celui-ci est capable d’endurer : en dehors du rachis (et des lombalgies fréquemment observées), les poignets, les mains, les doigts, les coudes, les épaules ou encore les genoux peuvent également en faire les frais.

Comment se manifestent ces TMS ? Santé publique France égrène la liste des TMS les plus fréquentes : les tendinites (inflammations des tendons), douleurs musculaires, syndromes canalaires (compressions d’un nerf ou racine nerveuse dans un passage anatomique, cervicalgies (douleurs au niveau du cou), syndrome du canal carpien au poignet, syndrome de la coiffe des rotateurs à l'épaule, l'épicondylite latérale au coude font partie des TMS les plus fréquents.

Un mode de vie actif pour prévenir les TMS

Si les contraintes socio-professionnelles peuvent être difficiles à contourner, il est possible de réduire les risques de souffrir des TMS et de leurs répercussions au quotidien, en révisant bénéfiquement son hygiène de vie. L’association française de chiropraxie (AFC) partage les cinq bonnes pratiques pour prévenir ces troubles.

Bouger le plus possible

L’inactivité prolongée augmente l’intensité des douleurs liées aux TMS, rappelle l’AFC. Il est donc d’autant plus essentiel de rester actif au quotidien et de maintenir les activités quotidiennes. En parallèle, on s’assure de pratiquer de l’exercice physique régulier (au moins 150 minutes hebdomadaires d’intensité modérée, selon l’Organisation mondiale de la Santé).

S’étirer

Négligés, les étirements font pourtant figure d’habitude préventive en favorisant la mobilité et la souplesse musculaire et articulaire. La pratique régulière aide également à soulager la douleur associée aux TMS.

TMS : consulter avant que les douleurs ne s’aggravent

Éviter les situations qui malmènent les articulations

L’AFC préconise d’éviter autant que possible les situations qui provoquent des stress mécaniques sur les articulations notamment (effort physique trop intense par exemple ou port de charge inadapté). Si on reprend une activité physique, on démarre progressivement pour éviter tout risque de blessure.

Modifier son alimentation en cas de surpoids

En cas de surpoids, des changements des habitudes alimentaires sur le long terme sont nécessaires. Ce, afin de favoriser un amaigrissement progressif et d' alléger les contraintes mécaniques qui épuisent les articulations.

En cas de douleur, ne pas attendre pour consulter

Lorsque l’on souffre de TMS, il est conseillé de voir un professionnel de santé sans attendre que les douleurs ne s’installent. En consultant un chiropracteur, un kinésithérapeute ou un autre professionnel de santé, la plupart des TMS se résolvent spontanément en quelques jours, précise l’AFC.

Sources

Conférence de presse de l'Association française de chiropraxie (AFC) (mai 2024). 

https://www.santepubliquefrance.fr/maladies-et-traumatismes/maladies-liees-au-travail/troubles-musculo-squelettiques

https://static.percko.com/uploads/27fc3291-ab2c-4383-873d-07c0755c1ef5.pdf

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