- 1 - Qu'entend-on par "mal de reins" ?
- 2 - Des plantes qui soulagent
- 3 - La chaleur pour décontracter les muscles
- 4 - Un massage aux huiles essentielles
- 5 - Reprendre de bonnes habitudes
- 6 - Des antalgiques pour calmer la douleur
- 7 - Une ceinture lombaire pour dépanner
- 8 - Acupuncture, mésothérapie, auriculothérapie...
- 9 - La consulation chez le médecin est obligatoire !
Qu'entend-on par "mal de reins" ?
L'expression est souvent employée pour désigner des maux de dos. "Les gens se plaignent généralement d'une douleur en barre, ou sur les côtés, au niveau des lombaires et de la loge rénale, qui se situe au-dessus du bassin et des crêtes iliaques" précise le Dr Lorrain. Ces douleurs peuvent être d'origine posturale (blocage mécanique, lumbago...). "Mais le mal de reins typique correspond à ce qu'on appelle une lombalgie d'origine dorso-lombaire : des douleurs à la fois articulaires et musculaires, liées à une vertèbre bloquée de la charnière dorso-lombaire, avec une douleur projetée dans la zone lombaire" explique le médecin. Enfin, il peut s'agir d'une douleur d'origine discale ou encore de douleurs cycliques au moment de l'ovulation ou des règles, liées à un phénomène de congestion.
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Des plantes qui soulagent
valériane est une bonne alternative naturelle aux myorelaxants chimiques, grâce à son action sédative et décontractante" indique le Dr Lorrain. On peut par exemple prendre 2 gélules 3 fois par jour, à coupler si besoin avec paracétamol. L'association harpagophytum/saule est aussi utilisée comme aspirine naturelle, avec une action anti-inflammatoire.
"LaLa chaleur pour décontracter les muscles
Plusieurs options sont possibles pour en bénéficier : bain chaud, bouillotte, patchs chauffants, lampe infrarouge chez le médecin ou le kiné, baume au capsicum (piment), etc... Pratiques aussi, les poches réutilisables qui peuvent se placer soit au congélateur soit au micro-ondes pour profiter de l'effet antalgique du chaud ou du froid (parfois plus efficace en cas de douleur aiguë), selon ce qui soulage le mieux.
Un massage aux huiles essentielles
Certaines huiles essentielles (menthe poivrée, romarin à camphre, genévrier, lavande...) ont une action décontractante et anti-douleur, notamment grâce à un effet rafraîchissant puis chauffant. Le plus simple est d'utiliser un gel tout prêt qui contient ces huiles associées à des plantes anti-inflammatoires (harpagophytum, reine-des-prés...). On peut également demander au pharmacien de préparer un gel avec 15% d'huiles essentielles (à part égale : romarin, menthe poivrée, genévrier, lavande) + 5% d'EPS de scrofulaire (pour l'action anti-inflammatoire), le tout dans 80% de gel neutre pour un pot de 50 ou 100 g. A utiliser en massage, plusieurs fois par jour.
Reprendre de bonnes habitudes
"Des manipulations chez l'ostéopathe pour lever les blocages mécaniques et musculaires doivent toujours être suivis de conseils et d'exercices posturaux, en particulier si le mal de reins est chronique" conseille le Dr Lorrain. Le kiné ou le médecin peuvent en effet donner des conseils sur la bonne position à adopter au bureau, en voiture, la nuit... pour prévenir les douleurs articulaires et musculaires. "Les cures thermales ou de thalasso peuvent aussi être intéressantes car elles incluent une rééducation posturale en plus des soins décontractants à base d'eau et de boues chaudes" ajoute le médecin.
Des antalgiques pour calmer la douleur
paracétamol, associés à un décontractant musculaire. Attention avec ces derniers : bannissez le tétrazépam (Myolastan®), dérivé des benzodiazépines, efficace mais à haut risque (somnolence, dépendance, troubles cutanés potentiellement sévères... ). D'autres molécules (sous les noms Lumirelax®, Miorel®...) présentent moins de risques mais sont un peu moins efficaces. On les trouve sous forme de comprimés, mais aussi de gels pour application locale (Lumirelax crème, Décontractyl...), à utiliser pendant 3 à 5 jours maximum.
Ils aident à enrayer le cercle vicieux douleur/contracture, en attendant de consulter. Les anti-inflammatoires sont à réserver aux douleurs aiguës, et l'on utilise plutôt des antalgiques classiques typeUne ceinture lombaire pour dépanner
Elle est parfois décriée car accusée d'affaiblir les muscles. "Même si son usage ne doit pas être systématique, elle peut vraiment aider, surtout pour les douleurs très aiguës ou pour les douleurs chroniques, en prévention. La ceinture offre une alternative au repos allongé et permet de remettre le corps en mouvement tout en déchargeant mécaniquement les articulations et les muscles", nuance le Dr Lorrain. Porter ce type de ceinture aide aussi à prendre conscience de ses mouvements et à les corriger, par exemple en pliant les genoux pour ramasser un objet au lieu de se pencher.
Acupuncture, mésothérapie, auriculothérapie...
"L’acupuncture, la mésothérapie, l’auriculothérapie, la relaxation (Tai-chi chuan, sophrologie), la rééducation fonctionnelle (piscine de rééducation, méthode Huber) et bien sûr la phytothérapie en traitement de fond peuvent être associés dans la prise en charge des lombalgies chroniques ou récidivantes" explique le Dr Lorrain. Soulager le mal de reins nécessite donc une approche multidisciplinaire.
La consulation chez le médecin est obligatoire !
Comme les causes du mal de reins sont nombreuses, il est important de consulter un médecin, qui pourra établir un diagnostic précis et décider du traitement. Il pourra notamment faire la distinction entre un mal de dos et un réel problème de reins (type colite néphrétique ou pyélonéphrite) qui peut aussi se manifester par de la fièvre, du sang dans les urines... Si l'on veut être soulagé rapidement, choisir un ostéopathe qui soit aussi médecin (et pourra établir un diagnostic et prescrire si besoin des radios) est une bonne solution.
Vidéo : Mal de dos : la lombalgie
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