

Fréquent mais évitable, le cancer colorectal représente la deuxième cause de décès par cancer, tous sexes confondus. Pourtant, un dépistage précoce des tumeurs permet d’améliorer le taux de survie, tandis qu’une bonne hygiène de vie réduit considérablement le risque d’en souffrir.
En France, on en recense plus de 43 000 nouveaux cas chaque année… en particulier dans certains territoires, qui semblent plus frappés par cette maladie. Dans ce diaporama, on vous liste les 10 régions où le taux d’incidence était le plus élevé entre 2007 et 2016, selon les chiffres de Santé Publique France.
Cancers du côlon et du rectum : des cancers évitables
L’appellation “cancer colorectal” regroupe les cancers du côlon et du rectum, qui se développent à partir des cellules qui tapissent la paroi interne de ces organes. Dans environ 80 % des cas, ils se développent à partir d’un polype, c’est-à-dire à une tumeur bénigne, qui va mettre entre 5 et 10 ans pour se transformer en cancer.
Des opérations de dépistage régulières permettent de détecter ces tumeurs et de les retirer avant qu’elles ne deviennent malignes. Depuis 2009, un programme national de dépistage est proposé à toutes les personnes âgées de 50 à 74 ans. Il consiste en un test de détection de sang occulte dans les selles, à renouveler tous les deux ans.
Des facteurs de risque modifiables
En outre, le cancer colorectal est favorisé par de nombreux facteurs ayant trait au mode de vie :
- consommation d’alcool,
- tabagisme,
- sédentarité,
- surpoids et obésité,
- alimentation (excès de viande rouge ou transformée, faible consommation de fibres).
C’est ce qui permet d’affirmer que ces cancers sont évitables - au moins en partie. Santé Publique France rappelle qu’en 2015, environ 21 % des cancers colorectaux survenus dans l’Hexagone chez les plus de 30 ans étaient attribuables à la consommation d’alcool. En agissant sur les facteurs précédemment cités, on réduit ses risques de développer la maladie.
Bien sûr, les cancers colorectaux ont aussi d’autres facteurs de risque non-modifiables, tels que l’âge, l’hérédité ou les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin.
Bourgogne et Franche-Comté

Hommes : 37,2 cas pour 100 000 habitants chaque année.
Femmes : 23,3 cas pour 100 000 habitantes chaque année.
Moyenne : 30,25
Bretagne

Hommes : 39,8 cas pour 100 000 habitants chaque année.
Femmes : 24,5 cas pour 100 000 habitantes chaque année.
Moyenne : 32,15
Centre-Val de Loire

Hommes : 39,3 cas pour 100 000 habitants chaque année.
Femmes : 23,8 cas pour 100 000 habitantes chaque année.
Moyenne : 31,55
Grand Est

Hommes : 39,8 cas pour 100 000 habitants chaque année.
Femmes : 24,4 cas pour 100 000 habitantes chaque année.
Moyenne : 32,1
Hauts-de-France

Hommes : 41,8 cas pour 100 000 habitants chaque année.
Femmes : 25,7 cas pour 100 000 habitantes chaque année.
Moyenne : 33,75
Normandie

Hommes : 38,1 cas pour 100 000 habitants chaque année.
Femmes : 23,7 cas pour 100 000 habitantes chaque année.
Moyenne : 30,9
Nouvelle Aquitaine

Hommes : 39,1 cas pour 100 000 habitants chaque année.
Femmes : 25 cas pour 100 000 habitantes chaque année.
Moyenne : 32,05
Pays de la Loire

Hommes : 39,9 cas pour 100 000 habitants chaque année.
Femmes : 24 cas pour 100 000 habitantes chaque année.
Moyenne : 31,95
Provence-Alpes-Côte d'Azur

Hommes : 36,1 cas pour 100 000 habitants chaque année.
Femmes : 25 cas pour 100 000 habitantes chaque année.
Moyenne : 30,55
Occitanie

Hommes : 36,9 cas pour 100 000 habitants chaque année.
Femmes : 24,6 cas pour 100 000 habitantes chaque année.
Moyenne : 30,75
Taux d'incidence standardisé lissé du cancer côlon-rectum chez les hommes en 2007-2016, Géodes / Santé Publique France.
Taux d'incidence standardisé lissé du cancer côlon-rectum chez les femmes en 2007-2016, Géodes / Santé Publique France.
Les cancers du côlon et du rectum et leurs facteurs de risque, Ameli.fr, 23 juillet 2020.
Cancer du côlon rectum, Santé Publique France, 17 novembre 2020.