En France, d’après les dernières estimations, 1,2 million de personnes pourraient être touchées par Alzheimer ou une maladie apparentée. Sur ce chiffre, environ 750 000 personnes sont diagnostiquées.
Cette maladie neurodégénérative se caractérise par la dégénérescence des cellules nerveuses, ce qui implique une perte progressive de la mémoire et de certaines fonctions intellectuelles (cognitives) conduisant à des répercussions dans les activités de la vie quotidienne.
Il a déjà été prouvé qu'il était possible de préserver votre mémoire et de prévenir Alzheimer si vous avez une bonne hygiène de vie. Avoir des liens sociaux, miser sur le régime méditerranéen et pratiquer une activité physique régulière pourrait réellement protéger votre cerveau.
Une nouvelle étude vient de s'intéresser à ce sujet aux Tsimanes et aux Mosetén. Ces Boliviens vivent dans la forêt amazonienne et représentent le groupe d’indigènes avec l e plus faible taux de démence au monde. Les scientifiques ont voulu comprendre comment ces populations parviennent à échapper à cette maladie qui fait pourtant de nombreuses victimes dans les autres régions du monde.
Seulement 1% des Tsimanes et des Mosetén souffrent de démence
L'étude a été relayée par le Journal of the Alzheimer's Association. Les scientifiques de l'Université USC (Californie) ont découvert que seulement 1% des Tsimanes et des Mosetén souffrent de démence. Les chercheurs soulignent qu'en parallèle, 11 % des Américains âgés de 65 ans et plus sont atteints de troubles cognitifs.
Les scientifiques ont étudié l'état cérébral des Tsimanes et des Mosetén en s'appuyant sur des scanners et des questionnaires. Sur 435 Tsimanes de plus de 60 ans, seulement cinq personnes sont touchées par la démence. Quant aux Mosetén, ils n'incluent qu’un seul cas. Pas de doute, ces populations ont sont belles et bien épargnées par la maladie d'Alzheimer et par les autres formes de démences. Quels sont leurs secrets ? A priori, il y en aurait cinq selon l'étude. La rédaction Medisite les passe en revue en images.
Ils pratiquent beaucoup d’activité physique via la culture, la chasse et la pêche
La pratique d’une activité physique régulière stimule la circulation sanguine, y compris dans le cerveau. Des études scientifiques récentes ont montré que l’exercice physique intense (30 min par jour) stimule la formation de nouveaux neurones, et ce tout au long de la vie.
Ils se nourrissent de légumes
Un régime équilibré riche en légumes (dont ceux à feuilles type choux) est recommandé, car riches en antioxydants, ils permettent de lutter contre la production de radicaux libres en excès qui sont toxiques pour les neurones.
Ils font le plein de fruits
Les fruits sont aussi recommandés contre le déclin cognitif.
Ils se nourrissent de viandes saines
Les indigènes se nourrissent de viandes qu'ils ont chassé et n'ont pas accès aux viandes transformées qui abondent nos supermarchés. Encore une bonne chose pour les neurones.
Ils échappent à la pollution atmosphérique
Être exposé à la pollution atmosphérique serait néfaste pour les performances cognitives.
Ils se nourrissent de poisson
Les poissons et fruits de mer seront aussi bénéfiques pour le cerveau. Ils nous permettent de faire le plein de graisses enrichies en oméga-3 (huile d’olive, noix, poisson et fruits de mer) dont le cerveau a besoin pour bien fonctionner.
https://alz-journals.onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1002/alz.12626
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