"On sent qu'il n'a plus trop envie de se battre. La mort de sa fille Laurence, en avril, l'a profondément affecté", a révélé un intime de l’ancien président Jacques Chirac au Parisien, suite à son hospitalisation dimanche à la Pitié-Salpêtrière (Paris). Victime d’une infection pulmonaire à Agadir (Maroc), l’ancien président Jacques Chirac avait été transféré d’urgence dans l’hôpital parisien via un jet privé du roi Mohammed VI.
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Des complications sont envisageables
On ne connaît pas encore la nature et l’origine de l’infection pulmonaire dont a été victime Jacques Chirac (virale ou bactérienne). Des complications sont possibles en fonction du germe ou de l’état général du patient (âgé, immunodéprimé, diabétique, fonction respiratoire déjà altérée...). Elle peut entraîner l’apparition d’une septicémie avec infection disséminée à l’organisme mais aussi la décompensation de certaines maladies préexistantes comme le diabète ou une insuffisance respiratoire.
"Dans le cas de Jacques Chirac, une pneumopathie peut être mortelle si elle n'est pas soignée à temps. C'est tout sauf bénin" a confié une source médicale au Parisien.
Depuis son AVC en 2005, Jacques Chirac a multiplié les ennuis de santé. Aujourd'hui ses proches sont assez inquiets.
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