L'indice de masse corporelle (IMC) est très souvent considéré comme la référence principale pour déterminer la santé d'une personne en évaluant la quantité de masse grasse de l’organisme à partir du poids et de la taille.
Une personne considérée comme "normale" possède un IMC entre 18,5 à 24,9, une personne en surpoids se situe entre 25 à 29,9 et plus de 30 pour un cas d'obésité. Mais pour des chercheurs de l'université du Manitoba (Canada), cette référence n'est pas la plus fiable car elle ne reflète pas une image fidèle de la santé.
Tenir compte de la vraie composition corporelle
Cette méthode ne permettrait pas de détecter avec exactitude le risque de maladies cardiaques, de diabète et d'autres maladies chroniques pour une raison simple : elle ne tient pas compte de la composition du corps en entier (les muscles, les os, la graisse).
"Une personne qui est seulement en léger surpoids peut être à risque si son pourcentage de graisse corporelle est trop élevé. Cela nous montre que nous devons faire plus que regarder simplement notre apport calorique", explique le Dr Sandra Adamson Fryhofer au Washington Post.
L'indice de masse corporelle n'est pas fiable à 100 % car il peut être faussé par la masse musculaire. "C'est loin d'être un outil parfait, car il ne fait pas de distinction entre la personne qui a de la graisse autour de sa taille et une personne avec un poids important en raison d'une masse musculaire maigre", souligne le Dr William D. qui se prononce pour une nouvelle norme qui tiendrait compte de la composition corporelle totale. Une mesure en particulier, celle du tour de taille, peut se révéler éfficace pour détecter les personnes à risques.
Leur étude est parue dans la revue Annals of Internal Medicine.
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