Faut-il enlever les acrochordons ? Ce qu'il faut savoirIstock
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Les acrochordons, aussi connus sous le nom de “molluscum pendulum”, sont de petites excroissances cutanées inoffensives. Leur texture est molle, souvent de la même couleur que la peau, parfois légèrement plus foncée. Ils se développent principalement dans les zones où la peau forme des plis : le cou, les aisselles, l’aine, et parfois sous la poitrine. Bien que leur taille varie, ils peuvent aller de quelques millimètres à un demi-centimètre, ce qui est suffisant pour devenir gênant, notamment lorsqu’ils frottent contre les vêtements.

Mais attention ! Il est important de ne pas les confondre avec d’autres lésions cutanées comme les verrues, plus dures et rugueuses, ou les grains de beauté, dont la texture et la couleur peuvent être très différentes.

Pourquoi apparaissent-ils ?

Le mystère plane toujours sur la véritable origine des acrochordons. Ils peuvent apparaître chez n’importe qui, mais certaines personnes y sont plus prédisposées. Parmi les facteurs les plus fréquents : les changements hormonaux pendant la grossesse, l’obésité ou le diabète. De plus, un terrain génétique favorable pourrait également jouer un rôle. Autrement dit, si l’un de vos proches en a, vous pourriez aussi en développer.

Doit-on absolument les enlever ?

Heureusement, les acrochordons sont totalement bénins. Il n’existe pas de risque pour votre santé. Donc, s’il ne vous gêne pas, il n’y a pas de raison médicale de le retirer. Toutefois, si vous avez des doutes sur la nature de l’excroissance, il est toujours bon de consulter un dermatologue pour s’assurer qu’il s’agit bien d’un acrochordon.

L’ablation n’est donc pas une obligation médicale. Cependant, certains choisissent de les enlever pour des raisons esthétiques ou de confort, surtout si ces petites excroissances se coincent dans les vêtements ou frottent régulièrement, causant des irritations. Il est aussi important de surveiller leur apparence. Si vous remarquez des changements au niveau de leur taille, couleur ou texture, cela peut nécessiter une évaluation médicale plus approfondie.

Quelles sont les méthodes pour les retirer ?

Si vous décidez de vous en débarrasser, plusieurs options s’offrent à vous, toutes disponibles chez un professionnel de santé :

La cryothérapie : l’acrochordon est congelé à l’aide d’azote liquide, ce qui le fait tomber au bout de quelques jours.

La cautérisation : l’excroissance est brûlée à l’aide d’un courant électrique.

L’électrocoagulation : une méthode qui utilise l’électricité pour dessécher et éliminer l’acrochordon.

La chirurgie : pour les acrochordons plus gros, une petite intervention chirurgicale permet de les retirer.

Ces techniques sont rapides et efficaces, mais doivent impérativement être réalisées par un dermatologue pour minimiser les risques de complications comme une infection ou une cicatrice.

Et si on veut s’en débarrasser soi-même ?

Internet regorge de “remèdes maison” pour retirer les acrochordons, mais soyez prudent. Les couper soi-même avec des ciseaux, les ligaturer avec un fil, ou utiliser des produits achetés sans prescription peut entraîner des saignements, des infections, ou même une repousse plus rapide de l’acrochordon. Certains produits vendus en pharmacie, comme ceux qui fonctionnent par cryothérapie, peuvent être utilisés, mais uniquement si vous respectez les consignes, surtout si l’acrochordon est situé près d’une zone sensible comme les yeux.

Il n'est donc pas recommandé d’essayer des méthodes maison mais plutôt de consulter un professionnel afin d'éviter des complications. Comme il a été dit, la décision de les retirer est plutôt une question de confort, d’esthétique ou de prudence, mais il n’y a pas de précipitation à avoir !

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