Les vapeurs qui émanent du nettoyage à sec chargées en perchloroéthylène, augmenteraient le risque de cancer et seraient toxiques pour le cerveau, les reins, le foie.
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Top 15 des prénoms qui ont un QI plus bas que la moyenneUtilisé dans plus 90% des pressings français selon le Réseau Environnement Santé (RES), ce solvant "intoxique les travailleurs et les riverains". "Ce n’est pas une extrapolation, ce sont des centaines d’études scientifiques accumulées depuis des décennies qui le disent", explique André Cicolella du RES. Avant de rappeler le décès d'une septuagénaire à Nice en 2009, "22 mois après l’installation d’un pressing au rez-de-chaussée de son immeuble". Et ce n'est pas un cas isolé. Insuffisance respiratoire, maux de tête, troubles neurologiques... La liste des personnes intoxiquées vivant à proximité d'un pressing ne cesse de s'allonger.
Aux États-Unis, le solvant est interdit dans les nouvelles installations depuis 2006 et toléré dans les anciennes à hauteur de 40 μg/m3 pour les effets non cancérogènes et cancérogènes. En France, "les riverains sont en moyenne exposés à 2000 μg/m3", souligne le chercheur. Chaque année, 1 million de litres de perchloroéthylène soit environ 8200 tonnes sont utilisés.
Le RES, l’association Génération Futures et l’association de défense des victimes d’émanations de perchloroéthylène des pressings (ADVEPP) réclament l'arrêt de l'utilisation de ce solvant.
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