Dormir moins de 5 heures par nuit favorise ce trouble mentalIstock

Le sommeil contribue au maintien de la santé de notre organisme. Chez un adulte, il est en moyenne recommandé de dormir entre 7 et 9 heures par nuit afin que celle-ci soit réparatrice. Car pour rappel, pendant le sommeil, notre corps se régénère. Par exemple, durant notre sommeil, nos cellules se régénèrent 3 fois plus vite que la journée. Ainsi, la peau cicatrise plus rapidement la nuit. Autre exemple, pendant que l’on dort, notre corps fabrique des hormones nous permettant de renforcer nos défenses immunitaires. Bien dormir permet donc d’être moins vulnérable aux virus.

Dépression : la durée de notre sommeil exerce une influence

Il a été prouvé au travers de diverses recherches qu’une qualité de sommeil altérée peut avoir des effets délétères sur la santé. A court terme, l’humeur peut être impactée au même titre que l’attention et la vigilance. A moyen terme, on parle d’irritabilité ou encore de trouble dépressif. C’est ce que vient de confirmer une étude récemment publiée, réalisée par des chercheurs de l’University College of London.

Pour parvenir à ses conclusions, l’équipe a utilisé des données génétiques et de santé provenant de 7 146 personnes au Royaume-Uni. Après analyse des données, les chercheurs ont noté que les individus ayant une plus forte prédisposition génétique à un sommeil court (moins de cinq heures dans une nuit donnée) étaient plus susceptibles de développer des symptômes dépressifs sur une période de 4 à 12 ans.

Sommeil et dépression : un lien avéré

La population mondiale est vieillissante, ce qui accroît au fur et à mesure du temps le nombre de personnes ayant des troubles du sommeil ainsi que des risques d’être victime d’un trouble dépressif. En ce sens, le professeur Andrew Steptoe, chef des sciences du comportement et de la santé, Institut d'épidémiologie et de soins de santé de l'UCL, a déclaré : « Le sommeil et la dépression sous-optimaux augmentent avec l'âge, et avec le phénomène mondial du vieillissement de la population, il y a un besoin croissant de mieux comprendre le mécanisme reliant la dépression et le manque de sommeil. Cette étude jette les bases importantes pour les futures enquêtes sur l'intersection de la génétique, du sommeil et des symptômes dépressifs. »

Il convient de noter que notre qualité de sommeil dépend de notre hérédité. Des études antérieures sur des jumeaux ont suggéré que la dépression est héréditaire d'environ 35 % et que les différences génétiques représentent 40 % de la variance de la durée du sommeil.

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