Nos deux seins ne font pas la même taille
C’est-à-dire : au moment de la puberté, lorsque les seins apparaissent, il est fréquent qu'ils ne grandissent pas tout à fait en même temps. Cela s'estompe cependant à la fin de l'adolescence. Il arrive toutefois que même après cette période, un sein soit un peu plus gros que l'autre (le gauche l'emportant), ou qu'un mamelon soit différent.
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Location de seins pour couples homosexuels : info ou intox ?Pourquoi : "On ne connaît pas la raison. Mais en cas d'asymétrie majeure des seins, la chirurgie esthétique est proposée chez l'adolescente et peut être prise en charge par la caisse d'Assurance maladie", explique le Dr Paganelli.
Rassurez-vous cependant : les différences sont bien souvent discrètes.
Ils peuvent augmenter d'une taille au cours du mois
C’est-à-dire : en période pré-menstruelle et au début des règles, une femme peut gagner jusqu'à une taille de bonnet. Mais c'est bien souvent lors des grossesses que les femmes prennent le plus poitrine, jusqu'à deux tailles de bonnet entre le début et la fin de cette période.
Pourquoi : dans les premières semaines de la grossesse, les seins sont submergés d'hormones. Les glandes mammaires stimulées entraînant le gonflement. L'augmentation du volume dépend ensuite des femmes et de la quantité de glande mammaire. Car plus il y a de glande mammaire, plus la taille des seins augmente. Du coup, quand certaines gagnent deux tailles, d'autres ne verront presque pas de différences.
Et aussi : "Lors des règles, le gonflement est lié aux taux d'oestrogènes et de progestérone qui varient au cours du cycle menstruel", explique le Dr Paganelli.
Le cancer du sein concerne également les hommes
C'est à dire : si le cancer du sein touche le plus souvent les femmes, les hommes peuvent être également concernés. Moins de 1 % de tous les cancers du sein affectent ces messieurs.
Pourquoi : les hommes, comme les femmes, ont des tissus mammaires et ne sont donc pas à l’abri d'un cancer du sein. Le cancer se développant de la même façon chez les hommes et les femmes, avec souvent comme premier symptôme une masse non douloureuse (nodule) au sein. "Plus rarement, on observe un écoulement de sang au niveau du mamelon, une modification du mamelon ou de la peau du sein, ou la perception d'un ganglion dans l'aisselle.", explique le Dr Paganelli.
Attention : il est redoutable car rare* et non connu. Peu informés, les hommes consultent lorsque la maladie est déjà à un stade avancé.
* Les facteurs de risques : les antécédents familiaux de cancer du sein (homme comme femme), l'âge (il concerne principalement les hommes de plus de 60 ans), les prédispositions génétiques (mutation d'un gène), les irradiations du thorax , une cirrhose, le syndrome de Klinefelter (une anomalie des chromosomes sexuels relativement fréquente).
Les seins sont sensibles aux radiations
C'est à dire : les seins des jeunes femmes, surtout avant 30 ans, sont sensibles aux radiations.
Pourquoi : "comme toute radiographie, la mammographie nous expose à des rayons. Une exposition répétée peut entraîner, dans de rares cas, l'apparition d'un cancer. Ce risque est de 1 à 5 décès pour 100 000 femmes ayant réalisé une mammographie tous les 2 ans à partir de 50 ans. Il est plus élevé chez les femmes jeunes dont les seins sont denses et nécessitent une dose de rayons plus élevée pour garantir la lisibilité des clichés", explique le Dr Paganelli.
Un conseil: "il est alors préférable d'éviter les radiographies du thorax et les mammographies inutiles, et privilégier l'échographie", explique le Dr Paganelli.
L'allaitement prévient certaines maladies
Les vertus de l'allaitement sont bien connues pour l'enfant. La composition du lait maternel évoluant dans le temps pour correspondre à ses besoins.
Ce qu'on sait moins : l'allaitement protège également la mère de certaines maladies comme le cancer du sein et de l'ovaire.
Cependant : "Les études sont rares, mais il semblerait qu'il faille allaiter 7 ans dans sa vie de femme pour espérer éviter le cancer du sein. Globalement, une femme qui a allaité a encore un risque de ce cancer", explique le Dr Paganelli.
Remerciements au Dr Elizabeth Paganelli, secrétaire générale du Syngof et gynécologue médicale à Tours
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