- 1 - Les femmes axées sur leur clitoris
- 2 - Les hommes optent pour la stimulation manuelle
- 3 - L'amour en solitaire, c'est magique !
- 4 - Le désir est une nécessité !
- 5 - Plaisir solitaire : gare à l'addiction !
- 6 - Plaisir solitaire : les femmes moins adeptes !
- 7 - Plaisir solitaire : les hommes plus précoces
- 8 - L'onanisme, une question de profession ?
- 9 - Plaisir solitaire : ils l'ont dit !
Un sondage Ifop de 2017 révèle que 74 % des femmes se sont déjà masturbées, contre 95 % des hommes. Dans les années 1970, seulement 19 % de la gent féminine avouaient pratiquer le plaisir solitaire.
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Le quotidien hors norme de cet homme qui mesure 2,15 mètresToujours d'après cette enquête, il semblerait qu'être en couple n'empêche pas de se donner du plaisir en solo de temps en temps. En effet, 13 % des femmes ayant un partenaire disent se caresser au moins une fois par mois, contre 15 % des célibataires.
Les femmes axées sur leur clitoris
Pour la majorité des femmes, faire l'amour toute seule revient à stimuler leur clitoris. Selon Le nouveau rapport Hite sur les femmes de la sexologue allemande Shere Hite, environ 87,5 % le font en étant couchées sur le dos, 5,5 % en étant couchées sur le ventre, 4 % en frottant leur clitoris avec un objet doux, 4 % en frottant leurs cuisses l'une contre l'autre et 2 % en stimulant leur clitoris avec un jet d'eau.
Quant à la masturbation vaginale, moins pratiquée, 1,5 % des femmes utilisent un ou plusieurs doigts, ou un objet.
Les hommes optent pour la stimulation manuelle
Le plus souvent, pour faire l'amour tout seul, les hommes optent pour la masturbation manuelle, c'est-à-dire qu'ils utilisent leur main pour mimer le mouvement de va-et-vient du pénis dans le vagin. Mais d'autres méthodes leur apportent aussi entière satisfaction !
Ainsi Le rapport Hite sur les hommes réalisé par la célèbre sexologue allemande Shere Hite nous livre que 15 % des hommes optent pour le frottement du pénis contre un drap, un tissu ou un objet doux, 7 % pour une stimulation via le jet d'eau sous la douche et enfin, 1 % rabattent leur pénis vers le bas, entre leurs jambes pour le masser grâce aux mouvements des jambes et du bassin.
L'amour en solitaire, c'est magique !
Le plaisir solitaire peut être magique dans la sexualité du couple. Pourquoi ? Parce que quand on aime quelqu'un, que l'on désire cette personne, et qu'on utilise alors des pensées érotiques dont elle fait partie (se rappeler de moments lors de l'acte...) pour le pratiquer, on est seul physiquement, mais accompagné émotionnellement.
Alors, on n'a pas le sentiment de manque émotionnel, mais d'une relation à distance. On peut ressentir la présence de l'autre, même en son absence. Le corps et le cœur son comblés... même si, bien sûr, ils ne le sont pas autant que lors de la relation à deux.
Le désir est une nécessité !
Le plaisir solitaire est une pratique qui implique une excitation sexuelle. La source de cette excitation se trouve dans les fantasmes, les pensées érotiques. En clair, si vous ne fantasmez pas, votre corps ne réagira pas et ne vous donnera pas de plaisir.
Faire l'amour tout seul n'est donc pas une pratique purement mécanique. Elle nécessite, tout comme la sexualité à deux, qu'il y ait un désir à l'origine. Enfin, la pratique du plaisir solitaire c'est, en donnant du plaisir à son propre corps, apprendre à l'aimer, à le trouver digne de jouissance et ne pas le mépriser.
Plaisir solitaire : gare à l'addiction !
Parce qu'il manque la dimension relationnelle dans la pratique du plaisir solitaire, cette dernière ne peut suffire à l'épanouissement sexuel. Faire l'amour à deux, c'est entrer en relation profonde avec l'autre, c'est échanger des émotions. Or, dans l'amour solitaire, on peut rester fixé sur son égoïsme, ses propres sensations, excitations, donc fonctionner en circuit fermé, de manière isolée.
Pire, on peut tomber dans l'addiction ! Même si cela est rare, ce besoin tyrannique de la masturbation est déclenché par un manque de plénitude relationnelle. Dans ce cas, faire l'amour tout seul n'est plus vraiment de l'amour !
Plaisir solitaire : les femmes moins adeptes !
Selon l'enquête Contexte de la sexualité en France (Inserm, 2006), les femmes seraient moins adeptes de la masturbation que les hommes. Au moment du sondage, elles ne sont encore que 17 % à déclarer se masturber souvent ou régulièrement, contre 40 % des hommes. Néanmoins, ces chiffres ne sont que déclaratifs. On ne sait donc pas à quel point, les personnes interrogées disent la vérité...
Plaisir solitaire : les hommes plus précoces
Chez les hommes, la découverte du plaisir solitaire intervient tôt. Selon les sociologues et chercheurs au CNRS Hugues Lagrange et Brigitte Lhomond "la masturbation est une pratique saturée dès l'âge de 15 ans" (L'entrée dans la sexualité). Dès cet âge, plus de 90 % l'auraient déjà expérimentée au moins une fois. Chez les femmes, cela est plus tardif et plus lent. À 15 ans, la pratique est faible. Elle augmente avec les années, jusqu'à au moins 40 ans.
L'onanisme, une question de profession ?
La pratique du plaisir solitaire semble différer selon les niveaux de diplômes et même les catégories socio-professionnelles. Ainsi, dans l'enquête Contexte de la sexualité en France menée par l'Inserm et l'Ined (2006), 29 % des femmes et 53 % des hommes ayant un diplôme supérieur ont déclaré recourir à la masturbation souvent, contre seulement 14 % des femmes et 32 % des hommes sans diplôme. Enfin, les cadres d'entreprises se masturberaient plus souvent que les agriculteurs.
Plaisir solitaire : ils l'ont dit !
De grands auteurs ont osé parler de masturbation... Plutôt pour en rire.
- "Ne vous moquez pas de la masturbation ! Après tout, c'est faire l'amour avec quelqu'un qu'on aime" - Woody Allen
- "Dans le plaisir à deux, on peut échanger ses pensées. Dans la masturbation on ne sait jamais à qui causer" - Pierre Perret
- "De temps en temps, une femme est un substitut convenable à la masturbation. Mais bien sûr, il faut beaucoup d'imagination" - Karl Krause
- L'entrée dans la sexualité, Hugues lagrange et Brigitte Lhomond aux éditions la découverte.
- Contexte de la sexualité en France, Inserm et Ined, 2006
- Le nouveau rapport Hite sur les femmes, Shere Hite
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