Rosacée : l’alimentation diminue les symptômes de cette affectionIllustrationIstock
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L’adolescence n’est pas l’unique période de la vie qui s’accompagne d’acné. Cette condition peut aussi se manifester à l’âge adulte sous le nom de rosacée. Cette pathologie se traduit par des rougeurs et des couperoses, c’est-à-dire une dilatation anormale des vaisseaux sanguins de la peau. Parfois, des papules qui donnent l’apparence de boutons d’acné peuvent également apparaître. Touchant principalement le visage, cette affection peut avoir un fort ressenti psychologique. La cause est encore inconnue, mais certains facteurs peuvent l’accroître, dont l’alimentation.

Cette maladie inflammatoire chronique affectent en particulier les peaux claires. La revue médicale Vidal, indique que plus d’un million de personnes seraient touchées par cette pathologie en France, dont une majorité de femme avec un pic autour de la ménopause. Selon la revue médicale, les personnes qui pratiquent un métier devant des sources de chaleur tels que les cuisiniers seraient plus à risque de contracter cette affection.

" Certains aliments semblent accroître ou déclencher les symptômes "

Pour de nombreux médecins, cette pathologie serait multifactorielle. Les facteurs génétiques, les causes environnementales comme le stress et l’exposition au soleil, une stimulation anormale du système immunitaire sont des hypothèses relevées par les scientifiques. Un acarien parasite des glandes sébacées : le Demodex folliculorum, lui-même porteur d’une bactérie du nom de Bacillus oleronius pourraient être impliqué dans l’apparition des pustules .

Comme les facteurs déclenchants peuvent varier d’une personne à l’autre, il est important de pouvoir les identifier. Plusieurs études américaines ont mis en évidence que certains aliments sembleraient déclencher les symptômes, tandis que d’autres pourraient être bénéfiques. L’alcool, les boissons chaudes et les aliments épicés pourraient être des facteurs favorisants.

" Les aliments déclencheurs "

L’alcool

Durant 14 ans des scientifiques ont mené une étude auprès de 82 737 femmes, dont 4945 cas de rosacée ont été identifiés. Par rapport aux personnes n’ayant jamais bu d’alcool, une consommation accrue de cette boisson a été associée à un risque de contracter cette maladie inflammatoire.

Les boissons chaudes

Une autre étude indique que la chaleur entraîne une vasodilatation et stimule des récepteurs qui sont impliqués dans les bouffées vasomotrices, les sensations de picotement et la sensibilité cutanée. L’exposition répétée et prolongée à la chaleur peut induire l’apparition ou l’exacerbation de la rosacée.

Les aliments épicés

Selon la société française de dermatologie, les aliments épicés favoriseraient l’apparition de lésions cutanées. En effet, la capsaïsine présente dans le piment est susceptible de stimuler un récepteur qui libère un neuropeptide. Ce dernier engendre une vasodilatation des vaisseaux sanguins à l’origine de la maladie de la peau.

" Les aliments possiblement bénéfiques "

Les aliments possédant des vertus anti-inflammatoires sont conseillés selon les experts. Manger régulièrement des fruits et légumes permet d’augmenter l’apport en antioxydant et en fibres. Les Omega 3 pourraient également améliorer les symptômes oculaires de la rosacée selon une étude américaine.

La caféine serait aussi un bon moyen de diminuer les effets de cette pathologie cutanée. Les scientifiques expliquent que cet excitant possède un effet de vasoconstriction permettant de réduire les symptômes de la rosacée. Aucun lien avec d’autres boissons chaudes à base de caféine n’a pu être mis en évidence. Néanmoins, l’étude étant observationnelle, elle ne peut prouver un lien de cause à effet.

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