Près d’1,6 million de personnes se rend chaque année auprès d’établissements adaptés pour réaliser un don de sang. Si donner son sang ne nécessite pas de condition physique particulière - pas de sport, pas d’IMC à respecter – l'Établissement Français du Sang (EFS) rappelle qu’il existe des contre-indications, qui, dans 80 % des cas, sont temporaires.
Ces contre-indications sont définies par une directive européenne, en France, elle est même inscrite dans un arrêté ministérie l. Lors d’un don de sang, un médecin ou une infirmière présent sur place réalise avec le donneur un questionnaire afin d’évaluer son éligibilité à réaliser un don. Le professionnel de santé se renseigne ainsi sur les antécédents médicaux, les derniers actes médicaux et voyages réalisés, il détermine ensuite, selon les réponses, si le sang peut présenter un problème de type infectieux.
Des contre-indications sur l’état de santé
Comme le rappel l’EFS dans son document sur le don du sang, il existe 8 contre-indications qui concernent directement l’état médical du donneur. Il est impossible de donner son sang :
- si vous avez présenté une infection ou de la fièvre ( plus de 38 degrés) au cours des deux dernières semaines
- si vous avez des antécédents de paludisme,
- si vous vous êtes fait vacciner moins de 4 semaines avant le don (notamment contre la fièvre jaune, la rougeole, la rubéole, les oreillons et l’hépatite B)
- si vous avez réalisé un acte chirugical au cours des 4 derniers mois
- si vous êtes atteint d’une infection transmissible par le sang de type : hépatites, syphilis, VIH...
- si vous avez reçu une greffe d’organe.
Attention à votre lieu de vacances
Dans le cas où vous projetteriez un don de sang, l’EFS rappelle que certaines destinations de voyages peuvent vous refuser ce droit de façon temporaire. En effet, si vous vous rendez dans les zones où sont présents : le paludisme, le dengue, le chikungunya ou le Zika, par mesure de précaution, pour éviter la transmission d’infections, il vous faudra patienter un laps de temps de 4 mois.
Les autres cas de contre-indications
La prise de substances dopantes ou l’usage de drogue via des seringues fera l’objet d’un refus ferme pour un don de sang. Les aiguilles présentant un risque de transmission infectieuse, les tatouages et piercings réalisés au cours des 4 mois précédents ne vous permettront pas non plus de réaliser un don.
Aussi, lors du questionnaire précédent le don réalisé avec le professionnel de santé, ce dernier abordera vos pratiques sexuelles. Des infections sexuellement transmissibles étant possibles, les médecins agissent avec rigueur pour éviter la propagation de maladies. Si, au cours des 4 derniers mois, vous avez eu plusieurs partenaires, le don vous sera malheureusement refusé. Aussi, si vous avez connaissance de pratiques sexuelles de votre partenaire présentant des risques, les professionnels de santé vous incitent à en parler et décideront sur place si votre don est admissible.
Enfin, l’Établissement Français de Sang rappelle que tous les dons font l’objet de tests. En cas de problème détecté lors des examens, le donneur pourra être informé des raisons de son incompatibilité avec le don du sang et sera invité à réaliser de plus amples examens auprès de son médecin généraliste.
Pourquoi donner son sang ?
Chaque année, l'Etablissemnt français du sang récolte près de 3 millions de don. Avec l'arrivée des Jeux olympiques et des potentiels accidents, il réalise un appel massif au don.
Le passé médical passé au crible
Avant de procéder au don de sang, un médecin ou une infirmière présent sur place réalise avec le donneur un bilan de santé. Celui-ci s'oriente sur les antécédents médicaux, chirgicaux, afin de déterminer si votre don est recevable.
Gare aux infections et maladies
Le plus fréquemment, le personnel médical refusera un don si le donneur a présenté de la fièvre ou une infection dans les deux semaines avant le don.
Les actes chirurgicaux peuvent repousser votre don
Tout acte chirugical peut présenter un risque d'infection. L'Etablissement français du sang est donc précautionneux et refusera le don si vous avez effectué un acte chirugical quelques mois avant de vous rendre au don du sang.
Les zones à éviter
Si vous projetter de donner votre sang après les vacances d'été, il est préférable d'éviter certains pays dans lesquels des maladies et infections transmissibles sont très présentes.
Les piqures d'insectes peuvent vous transmettre des maladies
Au cours de votre voyage, vous pourriez contracter le chikungunya et bien le paludisme ou encore zika. Même si vous ne présentez pas de signe d'infection, les médecins refuseront systématiquement votre don si vous étiez dans une zone à risque.
Les maladies sexuelles transmissibles
Enfin, en dernier point de son document informatif, l'Etablissement français du sang rappelle qu'un don est impossible si vous avez, au cours des 4 derniers mois, eu plusieurs partenaires. En revanche, depuis peu de temps, les hommes homosexuels sont éligible à réaliser un don à condition qu'il n'ai qu'un seul partenaire régulier.
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