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Qui n’a jamais été attiré par une odeur de frites à peine sorti de table ? Pour s’assurer que l’on mange à sa faim, notre corps a associé le fait de manger au plaisir. Malheureusement, il arrive que ce lien nourriture-plaisir soit perturbé. Dans une étude publiée dans la revue Heliyon, des chercheurs américains ont tenté de mieux comprendre ces mécanismes étranges.

"Nous avons défini le pourquoi et le comment de l'obésité 'hédoniste' (l’obésité liée au plaisir de manger, ndlr) et avons trouvé que le fait de perturber un certain type de signaux du cerveau pouvait entraîner une suralimentation, surtout de produits riches en graisses", explique ainsi le Dr Kevin Niswender, co-auteur de l’étude cité par Relaxnews.

Un système de régulation de la faim altéré

Les scientifiques se sont focalisés sur les signaux d’insuline du cerveau, qui véhicule la sensation de satiété sur notre organisme. Ils ont retiré les protéines permettant le passage des signaux d’insuline (les protéines mTORC2) dans le cerveau de souris de laboratoire, puis ont observé les conséquences d’un tel changement.

Ils ont alors constaté que ces souris avaient davantage tendance à manger des aliments très gras qu’à l’accoutumée. La nourriture plus saine a quant-à-elle été boudée par les rongeurs.

Lorsque les signaux de satiété s’emballent, un cercle vicieux se met en place et encourage la consommation d’aliments gras, précise ainsi le Dr Galli. Pour les chercheurs, la prochaine étape consiste désormais à tenter d’inverser le processus, en réimplantant les protéines en question sur les souris obèses.

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