jeune belle femme hispanique à la maison chambre coucher dans son lit tard dans la nuit, essayant de dormir souffrant d'...©IstockIstock

L’équipe du Pr Philip Gehrman (université de Pennsylvanie aux États-Unis) a étudié 66 études sur la privation de sommeil en traitement de la dépression sévère, incluant les personnes bipolaires. Les résultats de cette méta-analyse, publiés dans le Journal of Clinical Psychiatry, montrent que la privation de sommeil pourrait avoir des effets bénéfiques.

Des résultats chez un malade sur deux

Une personne non dépressive qui est privée de sommeil aura tendance à mal vivre cette situation, à être de mauvaise humeur et peu productive mais cette privation semble avoir de bonnes répercussions chez les dépressifs. En décryptant plus d’une soixantaine d’études de 1974 à 2016, les chercheurs de l’université de Pennsylvanie auraient confirmé l’action de la privation de sommeil pour diminuer les symptômes de la dépression chez un malade sur deux, explique Le Figaro.

L’effet de réduction de symptômes serait même instantané. Ce caractère immédiat est important pour les professionnels de santé, cela pourrait notamment aider à calmer dans l'instantané un dépressif prêt à commettre un suicide.

"Nécessité d’études futures"

Il existe deux types de privations : l’absence de sommeil peut être totale, c'est-à-dire que le patient ne dort pas une seule seconde ou l’absence de sommeil peut être partielle, c'est-à-dire que le patient est réveillé au bout de quelque temps afin d’éviter qu’il atteigne le sommeil paradoxal.

Les conclusions de cette étude soulignent un effet manifeste de la privation de sommeil et suggèrent la nécessité de futures recherches sur la réponse antidépressive à la privation de sommeil.

Vidéo : La dépression

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