Le mot toxique vient du latin toxicum qui veut dire poison. Nous sommes tous toxiques, à des degrés divers.
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Relations toxiques : 5 phrases que dit un partenaire abusif« Mais quand une relation nuit à notre bien-être émotionnel, mental voire même physique, qu’elle devient un fardeau, une source de stress », qu’elle entraîne de la culpabilité, de l’anxiété, un manque de confiance en soi, c’est qu’il y a bel et bien un problème.
Plusieurs types de mères toxiques
Il y a plusieurs types de mères toxiques : les intrusives, les narcissiques, les indifférentes, les contrôlantes, les dévalorisantes… A l’origine, souvent, une enfance difficile, avec un manque d’amour. Ces mères vont répéter le seul schéma qu’elles connaissent.
« Assez fréquemment, les filles qui ont ce type de mère ont le syndrome de la gentille fille. Autrement dit, elles ont appris à faire passer les besoins de leur mère avant les leurs. Et elles vont répéter ce schéma dans toutes leurs relations, amoureuses, amicales et professionnelles. » La première étape pour aller mieux ? Prendre conscience que la relation est toxique. Pas forcément évident, car quand on a grandi avec, cela peut paraître la normalité. Il faut aussi lever tous les blocages qui empêchent les filles de s’émanciper de leur mère.
« C’est un sujet tabou, car la société idéalise cette relation. Certaines phrases comme Une mère, on n’en a qu’une, ou Elle a fait de son mieux peuvent réellement décourager. »
Pour passer à l’action, emprunter le chemin vers l’émancipation, il faut notamment « acquérir une certaine maturité émotionnelle, c’est-à-dire être capable d’identifier ses besoins, ses limites, de ressentir ses propres émotions. Il faut apprendre à dire non, faire face à la réaction maternelle quand on commence à poser ses limites, et enfin, se focaliser sur ce qu’on a envie de créer. »
Ecrire sa propre histoire
S’apporter à soi-même ce que notre mère n’a pas su nous donner, c’est une des clés pour ouvrir un nouveau chapitre. Il faudra souvent réussir à prendre un peu de distance. Il peut y avoir de la culpabilité pendant le processus, c’est tout à fait normal. Il faut apprendre à être bienveillant avec soi-même. Se libérer d’une relation dysfonctionnelle est souvent douloureux et prend du temps.
Faut-il couper les ponts ?
Il n’y a pas de réponse universelle à cette question, chaque situation est différente. Certaines n’arriveront pas à prendre le recul nécessaire pour faire ce travail en voyant toujours leur mère.
D’autres auront besoin d’avoir une vraie discussion avec cette dernière pour lui exposer leurs reproches, trop longtemps tus. Il ne faut pas attendre de cette confrontation que votre mère aille dans votre sens, et garder à l’esprit que vous faites cela pour vous, pas pour elle. Faire quelques séances avec un psychologue peut être très utile pour mieux vivre cette période délicate.
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