Le sel, s’il est nécessaire au quotidien, reste à maîtriser. « On pointe souvent du doigt le sucre ou les mauvaises graisses pour leurs effets nocifs pour la santé (…) Pour le sel, c’est plus compliqué. On est souvent bien loin d’imaginer les dégâts qu’il peut provoquer lorsqu’on dépasse les doses recommandées », ne manque pas d’alerter Véronique Chaouat, auteure du livre "C’est décidé, je réduis ma consommation de sel", publié aux éditions Alpen.
Pourtant, bon nombre de maux et méfaits sont directement associés à une consommation de sel excessive. « Hypertension, infarctus, fragilisation des os, ulcères, cancers… Les études scientifiques n’ont de cesse de relier l’apparition de ces maladies à une alimentation trop riche en sel », selon la spécialiste. Selon un sondage de l’Union fédérale des consommateurs Que choisir et de l’Observatoire de la qualité de l’alimentation, près d’un million d’hospitalisations seraient dues chaque année aux maladies cardiovasculaires et l’hypertension concernerait pas moins d’un adulte sur quatre, soit près de 12,2 millions de Français en moyenne.
5 grammes de sel recommandés par jour
Pour rappel, la dose recommandée de sel par jour est fixée à 5 grammes. Pourtant, selon le sondage, la consommation moyenne des hommes a été relevée à 10,2 grammes par jour, et celle des femmes à 8,2 grammes journaliers. En général, 80 % des apports en sel viennent directement des aliments transformés par l’industrie et l’artisanat, que l’on retrouve alors dans les rayons des commerces fréquentés chaque jour par centaines ou des milliers de personnes.
« Si nous mangeons trop de sel, ce n’est pas parce que nous sommes des gourmands irresponsables. La plupart du temps, nous ne le savons pas », indique Véronique Chaouat.
Mais finalement, à quoi correspondent réellement ces 5 grammes de sel recommandés par jour ? Il est nécessaire de savoir qu’un seul gramme de sel équivaut à deux pains au lait, une part de pizza d’une centaine de grammes, un demi bol de soupe présentée en brique ou en sachet, deux rondelles de saucisson, 100 grammes de chips ou de cacahuètes apéritives ou un quart de baguette.
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Lisez bien la carte
« Sur la carte d’un restaurant, certains mots doivent vous alerter », explique Véronique Chaouat, auteure du livre « C’est décidé, je réduis ma consommation de sel », aux éditions Alpen. En effet, les plats qui s’accompagnent des termes tels que fumé, frit, mariné, en saumure ou encore à la crème, sont à surveiller de près, voire même… à éviter. « Les marinades maison, oui. Celles des restaurants, non, car impossible de connaître leurs teneurs en sel », selon la spécialiste, qui conseille plutôt les plats à la vapeur, grillés ou pochés.
Faites attention au choix de l’accompagnement
Au restaurant, si la tentation des frites salées en accompagnement est grande, il existe bien d’autres alternatives aussi gourmandes, avec le sel en moins. Toutefois, « si vous ne pouvez résister aux frites, consommez-les sans y verser la salière », conseille Véronique Chaouat. Une portion raisonnable de sel est de mise, donc. Pour ceux qui cherchent l’alternative idéale aux frites, vous pouvez leur préférer une garniture de légumes, « avec la sauce à part, ou un filet d’huile d’olive ».
Surveillez vos portions
« Parfois, il vaut mieux choisir deux entrées plutôt qu’une entrée et un plat », indique l’auteure du livre « C’est décidé, je réduis ma consommation de sel », publié aux éditions Alpen. En effet, certains produits arrivent transformés dans les restaurants, ce qui laisse entendre qu’ils ont été préalablement salés, et parfois plus que de raison. Aussi, préférez des petites portions ou privilégiez les plats à partager. Et, quitte à choisir un plat de portion classique, il vaut mieux ramener le restant chez soi, afin de réduire sa quantité de sel consommée sur le moment.
Faites le bon choix de sauce
Différentes sauces accompagnent généralement la majorité des plats proposés au restaurant. Toutefois, il est recommandé de toujours les demander à part : « Certaines chaînes de restaurant utilisent des sauces industrielles (mayonnaises, moutarde, ketchup, etc.) bourrées de sel », déclare Véronique Chaouat. Les sauces et condiments sont donc à surveiller avec grande attention. Ainsi, en demandant qu’ils soient servis à part, vous vous assurez un meilleur contrôle de la quantité que vous allez ajouter à votre plat.
Posez les questions qui vous viennent
N’hésitez surtout pas à poser des questions au personnel du restaurant. Ils seront parfaitement en mesure de vous renseigner sur la provenance des produits et leur technique de préparation. Vous pouvez également demander, au moment de la commande, que le sel soit ajouté et parsemé en quantités limitées.
https://www.alpen.mc/nouveautes/517-cest-decide-je-reduis-ma-consommation-de-sel-9782359348743.html
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