Au 26 juillet 2022, Santé publique France a recensé 1 837 cas confirmés de variole du singe en France. Toutes les régions de l’Hexagone sont touchées, mais l’Ile-de-France est de loin la plus impactée avec 781 cas de Monkeypox, suivie de l’Occitanie avec 151 cas et de l’Auvergne-Rhône-Alpes avec 150 personnes infectées.
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Le visage de Robespierre reconstitué en 3DComme pour le Covid-19, il est possible de se faire dépister afin de savoir si l’on est infecté ou non par le virus de la variole du singe.
Monkeypox : un test de dépistage à faire après un examen chez le médecin
Dans un communiqué publié ce lundi 25 juillet 2022, la Haute autorité de Santé (HAS) a rendu un avis favorable pour le remboursement par l’Assurance maladie des tests de détection de l’infection par le virus de la variole du singe. Elle rappelle que, contrairement au Covid-19, “le diagnostic d’infection par le virus Monkeypox repose en première intention sur l’examen clinique et l’interrogatoire du patient”.
Ce n’est qu’après cet examen clinique par un médecin, que le test d'amplification des acides nucléiques (TAAN) peut être effectué pour confirmer ou non un “cas suspect”. La HAS rappelle notamment que ce test n’est pas utile en l’absence de symptômes. Elle indique également que ce test s’effectue en laboratoire par ordre de priorité : prélèvements muqueux, prélèvements cutanés, prélèvements de la sphère oropharyngée.
L'instance souligne la nécessité de rendre les résultats de ces tests de dépistage le plus rapidement possible afin d’établir la bonne stratégie d’isolement pour l’individu. En effet, les personnes positives à la maladie doivent le déclarer et s’isoler pendant au moins trois semaines.
Variole du singe : comment le virus se transmet-il ?
“La variole du singe est une maladie provoquée par l’orthopoxvirus simien”, détaille l’Organisation mondiale de la santé (OMS). “Il s’agit d’une zoonose virale, c’est-à-dire que ce virus peut être transmis à l’être humain par les animaux. Il peut également se transmettre d’une personne à une autre.”
Ce virus peut être transmis par contact direct avec les lésions cutanées ou les muqueuses d’un individu malade, ou par des gouttelettes émises (salive, éternuements, postillons, etc). Cette contamination peut également avoir lieu lors d’un contact avec l’environnement du malade : literie, vêtements, vaisselle, linge de bain ,etc.
L’infection “peut provoquer une éruption vésiculeuse, faite de vésicules remplies de liquide qui évoluent vers le dessèchement, la formation de croûtes puis la cicatrisation”, précise Santé publique France. Des démangeaisons peuvent également survenir. Les zones du corps les plus touchées sont le visage, la partie ano-génitale, les paumes des mains et plantes des pieds, mais également sur le tronc et les membres. Les muqueuses peuvent aussi être touchées (bouche et région génitale).
“Cette éruption peut s’accompagner de fièvre, de maux de tête, des courbatures et d’asthénie. Les ganglions lymphatiques peuvent être enflés et douloureux, sous la mâchoire, au niveau du cou ou au pli de l’aine. Des maux de gorge sont également signalés.” L’incubation de la maladie peut aller de 5 à 21 jours.
Le plus souvent, la maladie guérit spontanément au bout de 2 à 3 semaines.
https://www.has-sante.fr/jcms/p_3356444/fr/monkeypox-la-has-se-prononce-pour-le-remboursement-des-tests-et-en-precise-l-utilisation
https://www.santepubliquefrance.fr/les-actualites/2022/cas-de-variole-du-singe-point-de-situation-au-21-juillet-2022
https://www.who.int/fr/news-room/questions-and-answers/item/monkeypox
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