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J’ai toujours été sensible au niveau du système urinaire, et j’ai fait plusieurs cystites et infections urinaires, surtout après avoir eu mes enfants. Mais quand j’ai eu ce souci de santé il y a quelques années, je n’ai pas pensé une seconde que c’était un problème urinaire.

Car tout a commencé par de terribles maux de tête ! Pendant quelques jours, avant les maux de tête, j’avais aussi eu mal dans le bas du dos. Mais je n’ai fait aucune relation entre les deux, et j’ai suspecté que ma chaise de bureau provoquait ces douleurs lombaires, car je travaillais beaucoup assise. Ça ne m’a pas alertée car il m’arrive régulièrement d’avoir mal au dos. Je me souviens aussi que je me sentais très fatiguée, mais là encore, rien de si inhabituel. C’est courant chez moi.

Des maux de tête insoutenables

En revanche, les maux de tête sont vite devenus insupportables et j’ai fini par aller aux urgences une nuit, tellement je souffrais. Les médecins ont tout de suite pris au sérieux mes maux de tête et m’ont fait une ponction lombaire, mais ça n’a rien donné. Après un test ECBU, ils m’ont dit que je faisais une infection urinaire. Je n'avais pourtant pas les symptômes courants de l’infection urinaire et j’avais un peu de fièvre.

Je suis quand même restée deux ou trois jours au total puis on m’a renvoyée chez moi avec un traitement antibiotiques pour soigner l’infection.

J'ai consciencieusement pris mon traitement, mais mon état ne s’améliorait pas. Une dizaine de jours ont passé et les maux de tête sont devenus de plus en plus insupportables, je sentais bien que non seulement je n’allais pas mieux mais que je m’affaiblissais un peu plus chaque jour.

Au deuxième passage aux urgences, un scanner révèle une pyélonéphrite

Je me suis tournée vers mon médecin traitant qui ne m’a pas vraiment prise au sérieux et désespérée je suis retournée aux urgences. C’est dans le service d’urgence que l’on m’a fait un scanner qui a révélé que j’avais un gros abcès sur un de mes reins. On m'a parlé de pyélonéphrite et on m’a dit que c’est sérieux, que je pouvais perdre un rein. J’ai eu peur !

10 jours d’hospitalisation

J’ai immédiatement été transférée dans un grand hôpital de la région et j’ai été hospitalisée pendant 10 jours. On m'a posé un cathéter sous anesthésie locale pour pouvoir m’injecter les médicaments en intraveineuse et en continu et une sonde urinaire que j’ai gardé pendant tout le séjour. Mes souvenirs restent un peu vagues car j’étais littéralement épuisée par les 15 jours précédents pendant lesquels j’avais beaucoup souffert et pris un traitement qui n'était pas efficace.

Quand je suis sortie de l’hôpital, j’ai continué les antibiotiques à la maison (j'avais toujours les médicaments en intraveineuse et en continu) avec une infirmière qui passait deux fois par jour. Mais j'allais beaucoup mieux, les maux de tête, le mal de dos et la fatigue avaient beaucoup diminué. J’ai quand même beaucoup dormi à ce moment-là !

“Aujourd'hui, je reste très vigilante !”

Un mois après ma sortie de l’hôpital, j’ai eu une visite de contrôle. Je m’attendais à passer un nouveau scanner mais on m’a dit que ce n’était pas nécessaire car je n’avais plus de symptômes. En revanche, les médecins ont insisté sur la prévention puisque j’avais déjà fait des infections urinaires, et que j’étais plus susceptible d’être à nouveau malade surtout pendant les périodes de fatigue, de stress ou de baisse d’immunité.

Aujourd’hui je me force à boire beaucoup plus d’eau tout au long de la journée, et j’utilise un gel spécifique pour la toilette intime. D’ailleurs, je n’ai plus de cystite !

Une chose est sûre: je prendrais dorénavant très au sérieux les maux de tête quand ils sont associés à de la fatigue et des douleurs lombaires, car jamais je n’avais été aussi malade de toute ma vie !

Sources

Recueil du témoignage de Nathalie.

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