Il arrive à tout le monde d'entrer dans une rage intense, mais chez certaines personnes cette violence s'exprime tandis que d'autres arrivent à la contenir. De fait, il arrive souvent de se demander comment une personne normale peut totalement perdre le contrôle. Ce phénomène peut pourtant toucher tout le monde, comme l'explique le neurobiologiste Douglas Fields dans son livre "Why We Snap: Understanding the Rage Circuit in your Brain". Il y explique les déclencheurs qui amènent les gens "normaux" à perdre la tête.
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Les 5 bienfaits de l'Ho'oponopono, où l'art de s'excuserLe spécialiste explique au National Geographic qu'il existe une série de déclencheurs qui peuvent faire en sorte que le cerveau sollicite un comportement défenssif-agressif. Et les critères sont loin de ce que l'on peut voir dans les films ou séries, qui donneraient une image "trop simpliste" de ce comportement. La réponse se trouve dans la région hypothalamique du cerveau, en dessous du cortex cérébral, responsable des comportements impulsifs comme la rage, la violence ou le comportement sexuel.
Le stress, facteur de risque
Cette région a aussi pour but de détecter les menaces et de réagir en fonction avec ce comportement défenssif-agressif. Chez un animal, lorsque les neurones de cette région sont stimulées par une électrode, il répond en attaquant. Chez l'homme le comportement agressif est déclenché par un ensemble de facteurs, notamment trois d'entre eux. La première est la capacité de la personne à se défendre, la deuxième sa capacité à insulter son "agresseur", la troisième est sa capacité à défendre un proche, un membre de sa "tribu".
Le chercheur explique que ces déclencheurs peuvent se manifester de plusieurs façons dans le monde moderne. L'énervement lié à la conduite va par exemple "toucher" à tous ces déclencheurs. Mais ces derniers ne sont pas "atteignables" de la même manière, les personnes avec un niveau élevé de stress seraient plus susceptibles d'être concernées. Mais heureusement, il serait possible d'aider une personne à ne plus être sensible à ces déclencheurs pour faire en sorte qu'elle se calme avant que le déclic fatidique ne survienne.
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