La marche permet de limiter les récidives de lombalgies

Le mal de dos, aussi appelé lombalgie, serait l'une des principales causes de consultation médicale. "Un travail physique éprouvant est susceptible d'entraîner des troubles, mais la sédentarité et le stress constituent également deux causes fréquentes des problèmes de dos, explique le VIDAL. Le lumbago (ou lombalgie aiguë) se manifeste par des douleurs subites et violentes au niveau des vertèbres lombaires, dans la région du bas du dos (tour de reins)". On peut parfois ressentir un blocage ou des difficultés à faire certains mouvements.

La marche est accessible à tout le monde

Une récente étude publiée dans The Lancet suggère que la marche régulière serait efficace pour éviter les récidives de lombalgie. C’est la toute première fois que les chercheurs étudient l’impact de la marche sur ce problème invalidant. "C’est un exercice peu coûteux, largement accessible et simple que presque tout le monde peut pratiquer, indépendamment de la situation géographique, de l’âge ou du statut socio-économique", précise dans un communiqué le professeur Mark Hancock de l’université Macquarie (Australie).

Environ 700 adultes australiens (136 hommes et 565 femmes, plus concernées par les douleurs lombaires) qui se sont récemment remis d’une douleur lombaire ayant duré au moins 24 heures ont participé à l’étude. Ils ont ensuite été répartis en deux groupes :

• Le premier a bénéficié d’un accompagnement individualisé et progressif de marche, par six séances de kinésithérapie pendant six mois.
• Le deuxième n’a pas reçu d’intervention, servant de groupe témoin.

Douleurs, récidives, qualité de vie : la marche a tout bon !

Résultat : le groupe ayant profité de l’intervention présentait un délai de rechute plus important, atteignant 208 jours, contre 112 jours dans le groupe témoin. Ce qui signifie que ce dernier groupe a ressenti à nouveau des douleurs de dos bien plus tôt que le premier groupe, presque 100 jours auparavant !

De plus, le groupe d’intervention présentait moins de douleurs limitant l’activité que le groupe contrôle. La marche pourrait donc représenter une solution intéressante pour réduire l’impact de la douleur sur la prise en charge médicale. "Elle a non seulement amélioré la qualité de vie des participants, mais a également réduit de moitié environ leur besoin de recourir à des soins de santé et leur temps d’arrêt de travail", rapporte la Dr Natasha Pocovi, auteure principale de la recherche.