Bas de contention : quelle classe choisir, selon Michel Cymes ?

Alors que la thrombose veineuse est au cœur de l’actualité, avec les rares cas survenus suite à l’administration du vaccin AstraZeneca, Michel Cymes a consacré sa chronique RTL du 14 avril au choix des bas de compression - également appelés “bas de contention”. En effet, si vous avez déjà eu une phlébite par le passé, ou que vous souffrez d’une maladie veineuse chronique comme les varices, ce vêtement médical pour être salvateur.

Dans ce diaporama, nous vous expliquons à quoi correspondent les 4 classes de bas de contention et à qui elles s’adressent, avec les explications du célèbre médecin.

Bas de contention : sont-ils remboursés ?

Lorsque vous présentez des antécédents ou des facteurs de risque, votre médecin traitant va, normalement, vous en prescrire d’office. Ce qui vous donnera lieu à la prise en charge de vos bas, chaussettes ou collants de contention par l’Assurance maladie. Mais le chroniqueur précise que “vous pouvez aussi en porter parce que ça vous fait tout simplement du bien”, notamment si vous souffrez régulièrement de la sensation de jambes lourdes.

Notez toutefois qu’en l’absence d’ordonnance, vous ne pourrez bénéficier d’un remboursement. “Une paire coûte environ 20 euros pour les premiers prix et ça monte jusqu’à une cinquantaine d’euros”, détaille Michel Cymes. “C’est tout de même un budget parce que vous devez en avoir au moins 2 paires à disposition et les choyer”, en les lavant toujours à froid.

“C’est l’élasticité du produit qui fait la différence”

Que vous portiez des bas de contention pour une question de confort ou pour des raisons médicales, il faut, dans les deux cas, bien les choisir. D’après le médecin, “c’est l’élasticité du produit qui fait toute la différence”. Celle-ci “permet une compression de la jambe, ce qui facilite la circulation sanguine et la remontée vers le cœur du sang qui coule dans les veines”.

Il y a donc quatre classes de compression, qui compriment la jambe à des degrés différents. Dans ce diaporama, nous vous expliquons à quoi correspond chaque classe, afin de choisir celle qui vous convient le mieux.

Faut-il porter ses bas de contention tous les jours ?

En outre, la fréquence à laquelle les porter varie selon votre problème. “En cas d’insuffisance veineuse, il faut les porter tous les jours et penser à les mettre le plus tôt possible le matin, mais après la douche, sur une peau parfaitement sèche et qui n’ait pas été recouverte de crème ou de lait corporel”, explique Michel Cymes. Si vous n’avez qu’un problème minime, un port occasionnel peut suffire, lors des voyages, par exemple.

Dans tous les cas, notez qu’il ne faut jamais porter de bas de contention la nuit, “sauf si votre médecin vous demande de le faire, ce qui peut arriver en cas d’ulcère”. Tout simplement parce qu’en position allongée, le sang ne stagne pas dans les veines, ce qui rend l’utilisation de cet objet complètement inutile.

Classe 1 : contre les jambes lourdes

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Bas de contention : les conseils de Michel Cymes pour choisir la bonne classe

Il s’agit de la compression la plus légère, qui sert principalement à éviter la sensation de jambes lourdes. “Si vous travaillez debout, si vous faites un voyage de quelques heures ou si vous avez des facteurs de risque de maladie veineuse, ça constitue une bonne prévention”, explique Michel Cymes. 

Classe 2 : varices, grossesses, voyages fréquents

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Bas de contention : les conseils de Michel Cymes pour choisir la bonne classe

Compression un peu plus forte que la précédente, la classe 2 est aussi la plus prescrite. “Elle convient aux femmes enceintes, aux personnes qui ont des varices ou aux habitués des vols long-courriers”, détaille le médecin. 

Classe 3 : en cas de phlébite

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Bas de contention : les conseils de Michel Cymes pour choisir la bonne classe

Avec une compression encore un peu plus élevée, “la classe 3 soulage les personnes qui ont une phlébite”.

Classe 4 : pour les ulcères ouverts

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Bas de contention : les conseils de Michel Cymes pour choisir la bonne classe

Classe de compression la plus forte, “la classe 4 est réservé aux problèmes les plus aigus du style ulcère ouvert. Ce genre de prescription est assez rare”, précise Michel Cymes. 

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À enfiler sur une peau sèche

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Bas de contention : les conseils de Michel Cymes pour choisir la bonne classe

Michel Cymes recommande d’enfiler ses bas de contention “sur une peau parfaitement sèche et qui n’a pas été recouverte de crème ou de lait corporel”. Mieux vaut donc s’hydrater le soir, avant d’aller se coucher. 

Bas de contention : n’en mettez pas la nuit !

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Bas de contention : les conseils de Michel Cymes pour choisir la bonne classe

Sauf dans de rares cas (un ulcère, par exemple), et sur prescription médicale, les bas de contention doivent être retirés avant d’aller dormir.

Sources

Michel Cymes vous donne les clés pour bien choisir ses bas de contention, RTL, 14 avril 2021. 

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