Souvent associé aux solutions antirides, le Botox révèle aujourd'hui un nouveau bienfait : soigner les problèmes de vessie hyperactive. Un trouble qui toucherait 1 femme sur 5 après 40 ans.
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Injection de botox au visage : le prixUne étude anglaise menée sur 240 femmes, publiée dans la revue European Urology, a démontré que celles ayant reçu des injections de toxine botulique étaient passées de six "incidents" à moins d'un par jour. Elles avaient également moins envie d'uriner (trois fois par jour, contre huit d'habitude). Et à l'arrivée, 4 sur 10 traitées au Botox n'étaient plus incontinentes au bout de six semaines.
Un tiers a observé l'arrêt des symptômes pendant 6 mois.
L’injection de toxine botulique paralyse temporairement le détrusor, muscle vésicale qui a tendance à se relâcher involontairement, provoquant ainsi de sérieux problèmes d’incontinence. Seul bémol de l'étude : certaines patientes auraient souffert d’une paralysie des muscles de la vessie suite au traitement.
Depuis l’été dernier, l’Afssaps a autorisé les injections de Botox pour réduire l’incontinence urinaire mais uniquement chez les patients atteints de maladies neurologiques (ex : sclérose en plaque). Cette nouvelle étude permettra peut-être d'élargir ses indications.
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