Originaire d'Afrique du Sud, le variant Omicron a été repéré courant novembre. Déjà répandu dans plusieurs pays, ce dernier représente "un risque très élevé" au niveau mondial, avertit l'OMS (Organisation mondiale de la Santé).
Selon le dernier bilan de Santé publique France, 25 cas positifs au coronavirus doivent leur infection au variant Omicron dans notre pays (soit 16 nouveaux cas depuis vendredi). Ces derniers ont été recensés dans 7 régions françaises. On les cite dans notre diaporama.
Omicron serait très différent des autres variants de la Covid-19
"Dès que les résultats des tests RT-PCR des patients ont été connus, et avant même l'obtention des résultats du séquençage, les patients se sont isolés à leur domicile et les mesures d'identification et d'isolement des personnes contacts à risque ont été mises en œuvre", indique la DGS. A priori, chaque patient touché par le variant Omicron rentrait d'un voyage en Afrique.
Des chercheurs sud-Africains se sont penchés sur ce nouveau variant (ou B.1.1.519). Omicron présenterait cinquante mutations par rapport à la souche historique. Une combinaison qui n'avait jamais été observée jusqu'à maintenant.
Omicron serait donc très différent des variants répandus, comme Beta, Delta ou Mu. Les chercheurs craignent alors qu'il soit plus contagieux, ou qu'il échappe mieux à la réponse immunitaire. Il est toutefois trop tôt pour savoir quel impact il aura sur la pandémie, s'accordent à dire les experts.
Alors que la cinquième vague semble commencer à se répercuter sur les hôpitaux, un nouveau Conseil de défense sanitaire aura lieu ce lundi 6 décembre, pour "voir s'il y a lieu de prendre des mesures complémentaires", a annoncé jeudi le Premier ministre Jean Castex.
"Au 30 novembre, 10 310 patients COVID-19 étaient hospitalisés, dont 1 837 en soins critiques, annonce Santé Publique France. Les taux hebdomadaires de nouvelles hospitalisations et de nouvelles admissions en soins critiques sont en hausse dans toutes les classes d’âges, avec une augmentation plus importante observée chez les personnes âgées de 30 à 80 ans pour les admissions en soins critiques".
Variant Omicron : il serait plus contagieux, mais pas plus grave
Néanmoins, l'observation des premiers cas de variant Omicron est plutôt rassurante, de même que des études menées en laboratoire aux États-Unis. En effet, les symptômes observés chez les patients sud-africains sont de l'ordre de la fatigue, les courbatures, la toux sèche, la gorge qui gratte, voire la fièvre et durent en général deux ou trois jours.
Une absence de gravité que semble confirmer les premiers résultats de l'étude américaine. " Clairement, en Afrique du Sud, Omicron se transmet davantage", a déclaré le Dr Anthony Fauci, conseiller de la Maison-Blanche sur la crise sanitaire. "Mais jusqu’ici, même s’il est trop tôt pour tirer des conclusions définitives, on ne dirait pas qu’il présente un haut degré de gravité", a-t-il précisé. "Jusqu’ici, les signaux concernant la gravité sont un peu encourageants".
Enfin, l'Organisation mondiale de la Santé n'a, pour l'instant, été informée d'aucun décès lié au variant Omicron, a indiqué un de ses porte-paroles, à Genève.
Centre-Val-de-Loire
Un premier cas du variant Omicron a été confirmé ce samedi 5 décembre, dans l'agglomération tourangelle. C'est le premier cas en Indre-et-Loire, et même dans la région Centre-Val-de-Loire.
Auvergne-Rhône-Alpes
Provence-Alpes-Côte d'Azur
Ile-de-France
Pays de la Loire
L'Agence Régionale de Santé des Pays de la Loire a confirmé la présence d'un cas en Vendée.
Grand Est
Un cas de variant Omicron a été détecté dans le Haut-Rhin.
La Réunion
Santé Publique France, 3 décembre 2021
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